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CNAN Nord nous écrit

Dans votre édition du 4 juin 2013, un article évoque que «CNAN Nord a perdu 50% du milliard de dinars de la capitalisation en affrétant des navires à des prix élevés, l'Enita affrété pour une période de trois mois à raison de 6300 euros par jour». Or, par un calcul simple, on peut démontrer que le montant total d'un affrètement pour trois mois à raison de 6300¤/jour ne dépasse pas les 60 millions de dinars (6300¤ x 90 x 106), soit 6% du milliard du dinars ! Pour information, le chiffre d'affaires réalisé par ce navire a dépassé les 143 millions de dinars... Vous dites également : «Le hic dans cette opération c'est que le navire a été remis au port d'Anvers» alors, qu'en réalité, ce navire a été restitué après fin de déchargement au port de Skikda le 28 mai à 00h12. Votre article suggère la réparation de la flotte présente, qui date des années soixante-dix du siècle dernier ; à moins que nous n'ayons vocation de collectionneurs, ces navires de 36 ans d'âge appartenant à une époque ou les marchandises étaient principalement sous forme de palettes, caisses en bois et balles, ne répondent plus à la demande du marché actuel et ne peuvent être compétitifs avec des navires modernes de construction récente. Avec des coûts d'arrêts techniques dépassant même leur valeur vénale, la réparation de ces navires ne serait pas économiquement viable et les ferait même tomber sous les dispositions de l'article 41 du code maritime. Il faut savoir, également, que dans la flotte mondiale, l'âge moyen de mise à la casse de ce type de navires est de 32 ans.  

El Watan

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