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RENOUVELLEMENT DES INSTANCES DE BASE DES PARTIS : La leçon de démocratie de «Rewmi» et du Parti socialiste aux autres formations
Dans le landernau politique sénégalais, où une centaine de formations sont légalement constituées, peu d'entre-elles se soucient du renouvellement de leurs instances de base. Alors que cela devrait être la règle et non l'exception.
De grands partis, comme le Parti démocratique sénégalais (Pds), qui a dirigé le Sénégal, 12 années durant, ne se sont pas soumises à ce jeu démocratique depuis plus d'une décennie. Le dernier renouvellement officiel des instances du parti libéral remonte à 1996.
Depuis lors, les opérations de renouvellement de ce parti ont toujours été annoncées en grande pompe, mais elles se sont toujours terminées en queue de poisson. La peur de voir le parti imploser en mille morceaux explique, en grande partie, ces nombreuses reculades.
Il y a également le cas de ces formations -dont la plupart sont des «cabines téléphoniques» - qui n'envisagent même pas d'organiser ces opérations, prétextant des problèmes de moyens.
Aujourd'hui, seuls deux partis, le «Rewmi» de l'ancien Premier ministre Idrissa Seck et le Parti socialiste (Ps) d'Ousmane Tanor Dieng sont en train de se soumettre à cet exercice, certes, périlleux, mais indispensable pour le renforcement de la démocratie au sein des entités politiques. En effet, beaucoup de partis souffrent d'un déficit de démocratie interne.
L'attitude des «rewmistes» et des socialistes, qui ont accepté de se soumettre au jeu démocratique de renouvellement des instances de bases de leurs partis, sans calculs politiciens, doit être méditée par les autres formations politiques du pays. La démocratie sénégalaise n'en sera que davantage renforcée
Le Quotidien
De grands partis, comme le Parti démocratique sénégalais (Pds), qui a dirigé le Sénégal, 12 années durant, ne se sont pas soumises à ce jeu démocratique depuis plus d'une décennie. Le dernier renouvellement officiel des instances du parti libéral remonte à 1996.
Depuis lors, les opérations de renouvellement de ce parti ont toujours été annoncées en grande pompe, mais elles se sont toujours terminées en queue de poisson. La peur de voir le parti imploser en mille morceaux explique, en grande partie, ces nombreuses reculades.
Il y a également le cas de ces formations -dont la plupart sont des «cabines téléphoniques» - qui n'envisagent même pas d'organiser ces opérations, prétextant des problèmes de moyens.
Aujourd'hui, seuls deux partis, le «Rewmi» de l'ancien Premier ministre Idrissa Seck et le Parti socialiste (Ps) d'Ousmane Tanor Dieng sont en train de se soumettre à cet exercice, certes, périlleux, mais indispensable pour le renforcement de la démocratie au sein des entités politiques. En effet, beaucoup de partis souffrent d'un déficit de démocratie interne.
L'attitude des «rewmistes» et des socialistes, qui ont accepté de se soumettre au jeu démocratique de renouvellement des instances de bases de leurs partis, sans calculs politiciens, doit être méditée par les autres formations politiques du pays. La démocratie sénégalaise n'en sera que davantage renforcée
Le Quotidien