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Adoption d'un projet de loi sur la transmission de la nationalité de la Sénégalaise
(APS) - La commission des lois de l'Assemblée nationale a adopté mardi un projet de loi qui ouvre la possibilité pour la citoyenne sénégalaise de transmettre sa nationalité à son mari et à ses enfants, a appris l'APS, mercredi, de source parlementaire.
Saisie à ce sujet par décret, la commission des lois de l'Assemblée nationale a adopté "à l'unanimité et sans débat", un projet de loi portant modification de loi jusque-là en vigueur dans ce domaine, rapporte un communiqué signé de Moustapha Diakhaté, président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar de la majorité.
Suivant les dispositions de la loi actuelle, rappelle-t-il, le mari et les enfants de la citoyenne sénégalaise "sont considérés comme des étrangers jusqu'à ce qu'ils deviennent majeurs et demandent la nationalité de leur mère".
"Et même dans ce cas, la requête est enfermée dans des délais très stricts", note M. Diakhaté. Il relève que dans un pays comme le Sénégal qui a réussi la parité homme-femme, le fait d'interdire à la Sénégalaise la possibilité de transmettre automatiquement sa nationalité à ses enfants relève d'une "incongruité".
"En approuvant le texte, la commission des lois apporte une nouvelle pierre à l'édifice de la promotion de l'égalité parfaite de tous les citoyens sénégalais sans distinction aucune", souligne Moustapha Diakhaté, avant de rappeler que le chef de l'Etat sénégalais Macky Sall "avait promis de réparer cette anomalie" une fois élu à la présidence de la République.
"Ce texte est fondateur d'une responsabilité nouvelle de la Sénégalaise, en restituant à celle-ci son rôle fondamental dans la transmission de la nationalité et conforte le leadership du Sénégal en matière de promotion de la femme", fait-il valoir.
Saisie à ce sujet par décret, la commission des lois de l'Assemblée nationale a adopté "à l'unanimité et sans débat", un projet de loi portant modification de loi jusque-là en vigueur dans ce domaine, rapporte un communiqué signé de Moustapha Diakhaté, président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar de la majorité.
Suivant les dispositions de la loi actuelle, rappelle-t-il, le mari et les enfants de la citoyenne sénégalaise "sont considérés comme des étrangers jusqu'à ce qu'ils deviennent majeurs et demandent la nationalité de leur mère".
"Et même dans ce cas, la requête est enfermée dans des délais très stricts", note M. Diakhaté. Il relève que dans un pays comme le Sénégal qui a réussi la parité homme-femme, le fait d'interdire à la Sénégalaise la possibilité de transmettre automatiquement sa nationalité à ses enfants relève d'une "incongruité".
"En approuvant le texte, la commission des lois apporte une nouvelle pierre à l'édifice de la promotion de l'égalité parfaite de tous les citoyens sénégalais sans distinction aucune", souligne Moustapha Diakhaté, avant de rappeler que le chef de l'Etat sénégalais Macky Sall "avait promis de réparer cette anomalie" une fois élu à la présidence de la République.
"Ce texte est fondateur d'une responsabilité nouvelle de la Sénégalaise, en restituant à celle-ci son rôle fondamental dans la transmission de la nationalité et conforte le leadership du Sénégal en matière de promotion de la femme", fait-il valoir.