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Mesures - Pour éviter toute perturbation lors des examens du bac : Le gouvernement anticipe le paiement des indemnités de correction
Le gouvernement veut sans doute avoir une session de baccalauréat 2013, sans perturbation. Il a décidé de décaisser une somme lui permettant de payer des avances sur les indemnités de correction estimées à 1,3 milliard de francs Cfa.
C'est parti pour le baccalauréat 2013. Les organisateurs ont presque fini de mettre en place le dispositif nécessaire. Pour cette année, 107 761 candidats iront à la quête de leur premier diplôme universitaire. La répartition par série confirme davantage la forte prédominance des séries littéraires avec 73,1% des candidats contre 3,4% pour la série G et le reste pour les séries S et T.
Les épreuves du bac technique (F6, G, T1 et T2) démarreront lundi prochain, alors que le bac général est prévu le 2 juillet. Si l'on en croit le directeur de l'Office du bac Babou Diaham, le matériel est acheminé à hauteur de 90% dans les 199 centres pour un total de 325 jurys. Seule Dakar connaît des poches pas encore servies. Sinon dans les régions, le matériel est à 100%.
Par ailleurs, pour éviter sans doute de donner plus de prétextes à des enseignants déjà en ordre de bataille, de l'argent a été mobilisé pour payer les avances des indemnités de correction. Lesquelles sont évaluées à 1,3 milliard de francs. Ainsi, les membres de jury dont l'indice est supérieur ou égal à 2 296 gagnent 25 000 f par jour. Autant pour les chefs de centre et leurs adjoints, les secrétaires de jury et les inspecteurs d'académie. Quant aux présidents de jury et correcteurs non déplacés, ils reçoivent respectivement 40 000 et 15 000 francs par jour. Les surveillants eux se contentent de 2 000 francs au quotidien.
Au chapitre des innovations, on peut noter l'harmonisation des repêchages, «pour des raisons d'équité et de justice», et surtout la prise en compte, cette année, d'une possibilité de repêchage pour les candidats individuels. La correction des épreuves anticipées de philosophie qui se faisait uniquement à Dakar sera élargie aux régions de Thiès et Kaolack. En plus, les correcteurs participent désormais à la concertation pour la correction. Les épreuves et leurs corrigés seront également sur le site une demi-journée après. A côté de ces nouvelles mesures figurent d'autres qui datent au moins de l'année dernière et qui visent à sécuriser les épreuves.
Il s'agit de l'interdiction des téléphones portables, «même éteints», dans les centres. «Toute présence d'un téléphone est présumée coupable», avertit M. Diaham. Cette phobie vis-à-vis du cellulaire s'explique par le fait que sur les 24 cas de fraude notés l'année dernière, la moitié l'était par téléphone. La sécurité sera également renforcée dans les salles et le ministre de l'Education est en train de voir, avec son collègue de l'Intérieur, pour augmenter l'effectif des Forces de l'ordre.
Afin de mieux protéger les élèves, M. Diaham recommande aux responsables de centre, de rappeler les mesures avant le démarrage des épreuves. Dans la même veine, il demande aux parents de s'impliquer dans ces mesures préventives, en veillant surtout à ce que les portables n'arrivent pas dans les centres.
Vers un baccalauréat arabe unique
Une vieille doléance est peut-être en cours de réalisation. Lors d'une conférence de presse hier, le directeur de l'Office du bac, Babou Diaham, a révélé qu'il est prévu l'organisation d'un bac arabe unique cette année. Il a déclaré que le processus est en marche et que les épreuves pourraient avoir lieu en octobre prochain.
Le Quotidien
C'est parti pour le baccalauréat 2013. Les organisateurs ont presque fini de mettre en place le dispositif nécessaire. Pour cette année, 107 761 candidats iront à la quête de leur premier diplôme universitaire. La répartition par série confirme davantage la forte prédominance des séries littéraires avec 73,1% des candidats contre 3,4% pour la série G et le reste pour les séries S et T.
Les épreuves du bac technique (F6, G, T1 et T2) démarreront lundi prochain, alors que le bac général est prévu le 2 juillet. Si l'on en croit le directeur de l'Office du bac Babou Diaham, le matériel est acheminé à hauteur de 90% dans les 199 centres pour un total de 325 jurys. Seule Dakar connaît des poches pas encore servies. Sinon dans les régions, le matériel est à 100%.
Par ailleurs, pour éviter sans doute de donner plus de prétextes à des enseignants déjà en ordre de bataille, de l'argent a été mobilisé pour payer les avances des indemnités de correction. Lesquelles sont évaluées à 1,3 milliard de francs. Ainsi, les membres de jury dont l'indice est supérieur ou égal à 2 296 gagnent 25 000 f par jour. Autant pour les chefs de centre et leurs adjoints, les secrétaires de jury et les inspecteurs d'académie. Quant aux présidents de jury et correcteurs non déplacés, ils reçoivent respectivement 40 000 et 15 000 francs par jour. Les surveillants eux se contentent de 2 000 francs au quotidien.
Au chapitre des innovations, on peut noter l'harmonisation des repêchages, «pour des raisons d'équité et de justice», et surtout la prise en compte, cette année, d'une possibilité de repêchage pour les candidats individuels. La correction des épreuves anticipées de philosophie qui se faisait uniquement à Dakar sera élargie aux régions de Thiès et Kaolack. En plus, les correcteurs participent désormais à la concertation pour la correction. Les épreuves et leurs corrigés seront également sur le site une demi-journée après. A côté de ces nouvelles mesures figurent d'autres qui datent au moins de l'année dernière et qui visent à sécuriser les épreuves.
Il s'agit de l'interdiction des téléphones portables, «même éteints», dans les centres. «Toute présence d'un téléphone est présumée coupable», avertit M. Diaham. Cette phobie vis-à-vis du cellulaire s'explique par le fait que sur les 24 cas de fraude notés l'année dernière, la moitié l'était par téléphone. La sécurité sera également renforcée dans les salles et le ministre de l'Education est en train de voir, avec son collègue de l'Intérieur, pour augmenter l'effectif des Forces de l'ordre.
Afin de mieux protéger les élèves, M. Diaham recommande aux responsables de centre, de rappeler les mesures avant le démarrage des épreuves. Dans la même veine, il demande aux parents de s'impliquer dans ces mesures préventives, en veillant surtout à ce que les portables n'arrivent pas dans les centres.
Vers un baccalauréat arabe unique
Une vieille doléance est peut-être en cours de réalisation. Lors d'une conférence de presse hier, le directeur de l'Office du bac, Babou Diaham, a révélé qu'il est prévu l'organisation d'un bac arabe unique cette année. Il a déclaré que le processus est en marche et que les épreuves pourraient avoir lieu en octobre prochain.
Le Quotidien