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Madagascar se prépare à vivre une présidentielle tourmentée
La Cour électorale spéciale a confirmé, ce 5 septembre, trois candidatures contestées au prochain scrutin présidentiel.
Le climat s’était fait lourd ces derniers jours sur la Grande île, dans l’attente du verdict de la Cour électorale spéciale malgache. L’instance a donc rejeté ce 5 juin les requêtes d’un conclave constitué de divers groupes et personnalités pour une annulation de trois candidatures fortement contestées. A savoir celle Lalao Ravalomanana, l’épouse de l’ancien président toujours en exil, celle de Didier Ratsiraka et celle d’Andry Rajoelina, l’actuel maître d’Antananarivo.
La Cour a déclaré les requêtes «irrecevables», soulignant que les «arrêts, avis et décisions ne sont susceptibles d’aucune voie de recours». Les trois candidats controversés et fortement contestés dans le pays et dans la communauté internationale peuvent donc prendre part au scrutin, initialement prévu le 24 juillet.
Or, pour le conclave l’annulation de la candidature de ces trois personnalités était la seule garantie pour que la présidentielle malgache se déroule dans la sérénité. En effet, Andry Rajoelina avait promis de ne pas se porter candidat, et les deux autres candidat n’ont pas résidé dans le pays six mois avant le scrutin, comme l’exige le code léectoral.
Selon certains observateurs, le crutin pourrait bien être reporté du fait de la tension qui demeure à Madagascar et pour des raisons financières.
Slate Afrique avec AFP