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Pour sa 6ème journée, le festival Mawazine-Rythmes du Monde a réuni près de 370.000 personnes, un chiffre record dans l’histoire du festival, selon un communiqué des organisateurs.
La scène de l’OLM Souissi, où se produisait David Guetta, a ainsi accueilli mercredi quelque 185.000 personnes, venues savourer un show spectaculaire de sons et de lumières offert par le célèbre DJ français qui a enchaîné ses plus grands tubes mixant à la perfection plusieurs styles musicaux (groove, house, gospel et new-wave).
Sur la scène de Salé, la soirée dédiée au rap marocain a été suivie par 105.000 personnes qui ont ovationné Don Bigg, la vedette incontestée du rap marocain. Deux autres pointures de ce genre musical, Chaht-Man et le groupe H-Kayne, lauréat du Premier prix au Boulevard 2003 et auteur du premier album rap de l’histoire du Maroc, ont également fait le bonheur des spectateurs.
L’une des plus belles voix de la chanson arabe contemporaine, Assi El Hellani, a résonné haut et fort sur la scène orientale Nahda, qui a attiré environ 65.000 personnes. Le chanteur a gratifié ses fans de certains titres traditionnels et modernes, parmi les plus emblématiques de son répertoire qui s’étend une vingtaine d’années.
Sur la même scène, la musique marocaine a été célébrée à travers la prestation de Zakaria Ghafouli. Révélé à l’occasion de l’émission Studio 2M, le jeune homme a chanté plusieurs titres inspirés du répertoire marocain.
Le public a également afflué à la salle Renaissance pour assister au concert d’un trio exceptionnel, composé de Haj Youness, le virtuose marocain de luth, Rachid Zerwal, le spécialiste de la flûte ney, et Amir Ali, un virtuose du violon.
Pour sa part, le Théâtre National Mohammed V a reçu Ana Moura, qui s’est imposée à 33 ans comme l’une des plus belles voix du Portugal, tandis qu’à Chellah, les festivaliers ont applaudi chaleureusement Yulduz Turdieva, l’étoile montante du chant classique ouzbek.
Au Bouregreg, les membres du groupe d’afro pop britannique Osibisa ont enchanté le public avec leur fusion énergique et spirituelle mixant des influences africaines et caribéennes, le jazz et le rock, les rythmes latino et le RnB.
Les habitants de Rabat avaient, eux aussi, rendez-vous avec les troupes et fanfares qui ont sillonné les artères de la capitale. La compagnie sénégalaise du percussionniste Tapha N’Diaye Rose et la Fanfare P4 avec ses 8 musiciens grecs, turcs et bulgares, ont assuré l’ambiance pour le plus grand plaisir des R’batis.
Le théâtre n’était pas en reste. La compagnie Théâtre Nomade et ses acrobates et marionnettes géantes aux couleurs du Maroc ont offert ainsi aux festivaliers une réflexion sur le thème de l’immigration et du voyage