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Ordinateurs en réseau, Tunisie / REUTERS
Ordinateurs en réseau, Tunisie / REUTERS

Notre avenir est dans les centres d'innovation technologique

Les laboratoires se multiplient et offrent de grandes possibilités de développement pour l'Afrique.

En Afrique, la «fracture numérique» a fait son temps. Durant les dix dernières années, les centres technologiques ont fait une véritable percée sur l’ensemble du continent, selon une étude menée par le webzine Analyze This, centré sur l’actualité du business et des nouvelles technologies (TIC). En 2013, l’Afrique en compte plus de 90, répartis sur une vingtaine de pays.

Le développeur et blogueur Pierre-Yves Koty, auteur de l’article, explique que les nouvelles technologies sont un facteur indispensable du développement africain. Les centres technologiques permettent d’attirer les ressources financières des investissements étrangers mais en plus, les espaces d’incubation parviennent à faire émerger des concepts innovants, selon l’auteur : les possibilités de création se multiplient.

Certaines régions d’Afrique deviennent ainsi de grands pôles d’attractivité, précise l’article. L’auteur cite, entre autres, The Innovation Hub. Cet espace d’incubation sud-africain héberge 47 start-up sur des secteurs-clés (informatique, biotechnologie, industrie).

Un autre incubateur d’envergure, selon Pierre-Yves Koty:  le i-Hub, implanté au Kenya, qui compte plus de 10.000 membres et 150 start-up. Son but est de mettre en relation les porteurs de projet avec des partenaires financiers d’importance (Intel, Google, Samsung…). Enfin, le webzine évoque le réseau Afrilabs, qui s’étend sur une quinzaine de «hubs» à travers l’Afrique.

Les grands groupes internationaux sont également présents sur le continent, par le biais de la formation, rapporte l’article. En 2012, IBM ouvre son premier centre africain à Nairobi et lance une vaste campagne de recrutement parmi les talents kenyans. Dès 2006, Google installe des bureaux en Afrique du Sud, en Egypte et au Kenya, pays réputé pour être «champion du high tech». L’américain Microsoft et le Chinois Huawei investissent ensemble le continent dans le cadre de l’initiative 4Africa : ils proposent formation, financement, et depuis février 2013, un smartphone à bas prix spécialement développé pour les pays africains.

Lu sur Analyze This

Slate Afrique

La rédaction de Slate Afrique.

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