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Violences en Côte d'Ivoire: Amnesty attaque, l'Onuci se défend
Le 25 mai 2011, Amnesty International publiait un rapport mettant en cause le défaut de protection de la population par l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) lors de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.
Hier, jeudi 26, lors d'une conférence de presse, le chef de la division des droits de l’homme Guillaume N’gefa a réagi à ce rapport en affirmant que l’Onuci ne disposait pas de moyens suffisants pour répondre aux besoins de la population, indique RFI. Il souligne en outre la difficulté du contexte dans lequel les forces de l’ONU devaient opérer, «l’hostilité et les restrictions des mouvements auxquels ont dû faire face les forces de l’Onuci, notamment le bataillon marocain basé à Duékoué», et ajouté que «l’organisation avait été, elle-même, prise dans le feu des tirs croisés».
L’Onuci dresse un bilan de 1.012 morts dans l’ouest du pays, dont 505 à Duékoué. Des chiffres qui ne correspondent pas à ceux avancés par Amnesty. De plus, son rapport met l’accent sur la multiplicité des acteurs qui ont participé au conflit, rendant difficile l’évaluation des responsabilités de chacun.
Lu sur RFI