L'interdiction de marcher que les libéraux menacent de braver suscite beaucoup de débats. Cadres, analystes politiques s'accordent à rappeler les conséquences négatives de la manifestation, n'eut-été l'intervention des autorités qui ont barré le chemin à ces libéraux. Pour Abdou Karim Sall, coordonnateur de la convergence des cadres républicains, «ceux qui ont investi la «Zawiya» et la Cathédrale, tué Malick Bâ, massacré Mamadou Diop et dilapidé les biens publics, sont disqualifiés à parler de vie chère et de justice».
«La sécurité des populations et de leurs biens doit être préservée, d'autant que les autorités ont flairé les conséquences négatives qu'aurait eu cette manifestation sur la vie des populations», dira Abdou Karim Sall, selon qui, les libéraux devraient savoir qu'il leur fallait attendre le moment favorable pour pouvoir dérouler leurs activités et arrêter d'abuser les populations qui ne sont pas amnésiques. «Ceux qui ont investi la «Zawiya» et la Cathédrale, tué Malick Ba, massacré Mamadou Diop et dilapidé les biens publics, sont disqualifiés à parler de vie chère et de justice. Ils sont à l' origine de tout le mal vivre actuel des sénégalais. Il est même cocasse de voir qu'au Sénégal, des personnes s'inventent une moralité sans faille après avoir honteusement détourné des deniers publics», déplorera le coordonnateur des cardes républicains, d'après qui, nul n'a le droit de perturber la paix sociale. Pour M. Sall, ce sera peine perdue de vouloir utiliser la vie chère pour semer le désordre et le trouble car, la machine de reddition des comptes est déjà enclenchée par l'Etat qui satisfera la demande sociale. M. Sall ajoutera que les sénégalais doivent comprendre que seul l'Etat, garant de la tranquillité des citoyens, détient le monopole de la violence, si certains étaient tentés de braver l'interdiction.
Sada Mbodj
REWMI QUOTIDIEN