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La grève dans la santé publique « largement » suivie et un sit in en vue
La grève initiée par l'intersyndicale de la santé publique a été « largement »suivie d'après Lyès M'rabet, président du syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP). A l'hôpital Mustapha Bacha, on ne reçoit les malades qu'en cas d'urgence. Les autres sont priés de revenir après trois jours c'est-à-dire après la fin de la grève. Quelques patients attendent malgré tout devant le service des urgences et espèrent être reçus par leur médecin. Avec la grève actuelle de l'intersyndicale, le secteur de la santé vit sur la même période trois mouvements de grève, ceux des corps communs de la santé (depuis le 29 avril dernier), des paramédicaux (depuis 15 jours) et à partir d'aujourd'hui, les praticiens de la santé. Les différents mouvements sont déclenchés par six syndicats, 4 syndicats réunis sous l'intersyndicale de la santé publique, le syndicat algérien des paramédicaux et l'UGTA pour les corps communs. L'attitude adoptée par la tutelle est qualifiée de « méprisante » par Lyès M'rabet car « elle ne montre aucune volonté de prendre en charge nos revendications ». L'une des principales revendications de l'intersyndicale est surtout la finalisation du projet de loi portant sur les amendements de leur statut particulier datant de 2 ans. L'intersyndicale organisera le 8 mai un sit in devant le Ministère de la Santé et de la population et de la Réforme hospitalière pour marquer la fin de la grève de trois jours renouvelables. Le dernier sit in organisé par l'intersyndicale et qui a mobilisé 500 médecins date d'une année, le 14 mai 2012.
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