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Université de Bouira : Colloque international sur la société et la violence
L'université Akli Mohand Oulhadj de Bouira organise depuis aujourd'hui, et ce, sur deux jours, un colloque scientifique international qui a pour thème « La société et la violence ». Des spécialistes des différentes universités du pays, ainsi que d'autres venus des universités et instituts de Suisse, France, Irak, Soudan, Libye, Maroc et d'Arabie Saoudite. Ce colloque est organisé à l'initiative de la faculté des sciences sociales et humaines de l'université de Bouira. Plusieurs conférences et ateliers pour différents thèmes seront abordés au cours de ce colloque. . Le phénomène de la violence sous toutes ses formes, symboliques, médiatiques ou physique, s'est propagé d'une manière effarante dans les sociétés. Tous les secteurs sont gangrenés par la violence. Quel rôle doit jouer l'université face à ce phénomène. Des thèses de recherches ont été exposées au premier jour de cette activité qui a tracé 05 objectifs à atteindre. En premier lieu, l'ouverture d'un débat scientifique et approfondi sur la société et la violence. Ensuite définir les causes qui génèrent la violence, ainsi que le rôle des institutions de la socialisation dans la limitation de la violence. Pour en finir par l'élaboration d'une stratégie afin de se préserver et traiter ce phénomène. Le premier conférencier ayant intervenu ce matin, le Dr Rachid Hamadouche de l'université Alger 2, dans son analyse critique de la violence, estime que « La violence constitue un frein au développement. Elle contribue aussi et d'une façon directe dans la fragilisation des liens sociaux. Le concept de la violence est polysémique, chaque discipline lui donne une définition sans le cerner dans sa totalité ». Pour sa part, le Dr Salah Amar El Ouib, de Libye, s'est étalé durant son intervention sur la situation actuelle dans laquelle patauge le monde arabe, marqué par la violence. « Les peuples arabes sont en train de vivre des transformations radicales où la violence y est flagrante ». Comme il a évoqué dans son intervention l'extrémisme religieux qui se targue d'une certaine légitimité religieuse pour commettre des actes de violence.