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STATUT DE L’ETUDIANT : Une solution pour soulager les Finances Publiques

L'Etat du sénégal investit des milliards, chaque année, dans la prise en charge des étudiants dans les universités, par l'octroi des bourses. Toutefois, M. Mohamed Diouf, Professeur de Marketing, propose, le remplacement de cette méthode de financement, par la dotation d'un statut à l'étudiant, qui lui facilitera d'accéder à un prêt dans une banque et être acteur dans le système.


L'étudiant sénégalais constitue une charge récurrente pour les finances publiques. Cette prise en charge est un gouffre financière, assez important pour l'Etat. Mais, pour palier à ce problème, M. Diouf, Professeur de Marketing, propose de donner à l'étudiant sénégalais un statut. «Nous pouvons doter nos étudiants d'un statut qui lui permet de gagner suffisamment de ressources en dehors des bourses et de toutes ces ½uvres universitaires», a-t-il déclaré, indiquant que le financement procédera par la construction d'un réseau de solidarité nationale. Aussi, l'étudiant peut-t-il emprunter dans une banque, pour acheter son ordinateur, payer son loyer, organiser sa vie et accéder aux services sociaux de base, aller à l'hôpital, en payant un tarif social.
Selon M. Diouf, la construction d'un réseau de solidarité actif devrait permettre de mobiliser des ressources, de soulager le budget de l'Etat et justement de pouvoir financer le statut de l'étudiant. Cette solidarité passera par les partenaires financiers, les religieux, la diaspora, les stars du football, du show biz, de l'Etat, entre autres. Ainsi, dira-t-il, ce mécanisme de financement doit passer par le statut de l'étudiant qui intégrera le ministère de la famille, de l'enfance, de l'entrepreneuriat et le ministère de la jeunesse et de l'emploi.
L'inadéquation de la formation, comme phénomène bloquant
L'inadéquation de la formation au marché de l'emploi est un phénomène bloquant, pour des jeunes diplômés en quête d'emploi au Sénégal. Pour M. Diouf, il est urgent de reformuler l'offre de formation, les étudiants étant orientés dans les domaines saturés. Aussi, est-il nécessaire de faire une pause, parce de l'indépendance à nos jours, le Sénégal a beaucoup formé dans ces domaines et il est temps de se tourner vers d'autres, non-encore saturés, comme l'électronique de pointe, le génie civil, les Btp, la maintenance industrielle, entre autres.
Mieux, M. Diouf prônera l'idée d'une université horticole, d'un institut des mines et de géologie dans le site de Thiès qui a des dotations naturelles dans ces domaines.
Fara MENDY
REWMI QUOTIDIEN

Rewmi

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