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Les corps communs interpellent le Premier ministre

Les corps communs et les ouvriers professionnels insistent sur la prime de contagion. Ils ont marché à l'intérieur de l'hôpital Mustapha Pacha afin de faire parvenir leurs doléances. Cette marche a été suivie d'un sit-in dans l'enceinte de ce CHU. L a grève cyclique des corps communs et des ouvriers professionnels de la santé entre dans sa quatrième semaine. Et le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière persiste dans son mutisme, laissant pour compte cette catégorie de travailleurs la plus démunie du secteur. Hier encore, ces employés, venus de différents établissements hospitaliers d'Alger, ont marché à l'intérieur de l'hôpital Mustapha Pacha afin de faire parvenir leurs doléances. Cette marche a été suivie d'un sit-in dans l'enceinte de ce CHU. En premier lieu, les corps communs et les ouvriers professionnels insistent sur la prime de contagion. «Une femme de ménage qui ramasse les sacs poubelles peut se faire piquer par une seringue contaminée. Idem pour un agent de sécurité qui circule en milieu hospitalier, il peut attraper facilement une maladie contagieuse», déplore une femme de ménage dont le salaire est toujours inférieur au SMIG. Cette grève nationale des corps communs, qui coïncidera demain avec celle de l'Intersyndicale de la santé, peut engendrer la paralysie totale des structures de soins. Au moment où les patients et leurs proches manifestent pour avoir accès à des soins de base adéquats. Les corps communs, ayant opté pour une grève cyclique de trois jours par semaine, sont passés cette fois-ci à quatre jours. Histoire de faire entendre leur revendication. «Le silence des autorités est une double humiliation pour nous», regrette un syndicaliste. Ainsi, la coordination des corps communs et des ouvriers professionnels de la santé affiliée à l'UGTA a lancé un appel au Premier ministre afin d'intervenir pour mettre fin à leur calvaire. Ce syndicat sollicite le Premier ministre pour prendre en charge leur dossier «après un lourd silence de notre ministre de tutelle», dénonce le coordinateur national des corps communs de la santé. Le syndicat revendique, entre autre une augmentation des salaires ainsi que la régularisation des contractuels et des vacataires. «Sur les 113 000 travailleurs des corps communs à l'échelle nationale, quelque 53 000 contractuels attendent depuis des années d'être titularisés», a déclaré Mounir Betraoui, coordinateur national des corps communs et des ouvriers professionnels, estimant que cette situation est devenue «inacceptable».   Sur un autre volet, les conséquences du silence des autorités pèsent très lourd sur l'état de santé des citoyens. A partir d'aujourd'hui, des peines d'ordre thérapeutique vont s'ajouter aux tracasseries administratives. Un billet de salle du patient ou un billet de sortie de l'hôpital va se faire désirer. Bien que le service minimum soit assuré, le stress de l'hospitalisation d'un proche se mêle à celui de l'attente devant le bureau d'admission où la file dépasse les 5 mètres pendant les jours de grève.

El Watan

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