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Kidnapping de douze démineurs : César Atoute Badiatte étale sa force
Après avoir mis en garde l'Etat et les sociétés chargées de déminer la Casamance d'arrêter l'opération de déminage dans sa zone, César Atoute Badiatte, dont on doutait de la capacité militaire, après le départ d'Ousmane Niantang Diatta et Cie, a fait parler de lui, avec le kidnapping des démineurs dans le village de Kaylou, communauté rurale de Nyassia.
Pour justifier le kidnapping des 12 démineurs dont 3 femmes, travaillant pour l'opérateur sud-africain Mechem, les hommes de César Atoute Badiatte tirent sur l'actuel régime, accusé de ne pas respecter sa parole. En effet, la branche armée que dirige César Atoute Badiatte, avait déclaré, le mois dernier, à Sao Domingo, en Guinée Bissau, aux émissaires du gouvernement du Sénégal et aux Ong, que la zone rouge est atteinte, estimant qu'au-delà, la sécurité des démineurs n'était plus garantie. Malgré cet avertissement, les sociétés chargées de déminer continuaient leurs opérations, comme si de rien n'était. Et d'aucuns doutaient même de sa force de frappe militaire, après le départ d'un de ses lieutenants, Ousmane Niantang Diatta. C'est ce vendredi, juste après la prière de 14 heures, que le commandant César Badiatte et ses hommes ont rallié le village de Kaylou, non loin de la frontière Bissau Guinéenne, enlevant 12 démineurs conduits dans un lieu tenu secret.
Les exigences de Badiatte
Depuis samedi, des bonnes volontés sont entrées en action pour obtenir la libération des 12 démineurs, en vain. En effet, selon un proche de cette branche, leur libération est assignée à la condition que «l'Etat du Sénégal écrive et signe arrêter le déminage dans leur zone». Notre interlocuteur de parler d'une impossibilité de procéder à une opération de déminage dans cette zone, vu qu'ils n'ont pas signé d'accord avec le gouvernement. Pour ce combattant, une fois cette zone déminée, il sera facile pour leurs ennemis de les attaquer. Toutefois, la branche armée réitère son engagement à aller à la table de négociation avec le gouvernement du Sénégal qui, selon les maquisards, «risque gros dans ce dossier». En effet, certains maquisards se plaignaient que l'Etat ne semblait avoir qu'un seul interlocuteur, Salif Sadio, qui avait pris en otage 8 soldats, pendant 12 mois, avant de les libérer, avec la promesse de négociations en Europe.
3 femmes bientôt libérées
Pour montrer leur bonne foi, les hommes de César disent, selon nos sources, qu'ils vont bientôt libérer les 3 femmes de l'équipe, même s'ils précisent tenir à la satisfaction de leur revendication, c'est-à-dire l'arrêt de l'opération de déminage dans leur zone de cantonnement. Selon une administrative de la région de Ziguinchor, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a, sans succès, tenté d'obtenir la libération des employés de la société Sud Africaine Mechem. Cette société a démarré ses activités au mois d' Octobre dernier.
Khalil DIEME
REWMI QUOTIDIEN
Les exigences de Badiatte
Depuis samedi, des bonnes volontés sont entrées en action pour obtenir la libération des 12 démineurs, en vain. En effet, selon un proche de cette branche, leur libération est assignée à la condition que «l'Etat du Sénégal écrive et signe arrêter le déminage dans leur zone». Notre interlocuteur de parler d'une impossibilité de procéder à une opération de déminage dans cette zone, vu qu'ils n'ont pas signé d'accord avec le gouvernement. Pour ce combattant, une fois cette zone déminée, il sera facile pour leurs ennemis de les attaquer. Toutefois, la branche armée réitère son engagement à aller à la table de négociation avec le gouvernement du Sénégal qui, selon les maquisards, «risque gros dans ce dossier». En effet, certains maquisards se plaignaient que l'Etat ne semblait avoir qu'un seul interlocuteur, Salif Sadio, qui avait pris en otage 8 soldats, pendant 12 mois, avant de les libérer, avec la promesse de négociations en Europe.
3 femmes bientôt libérées
Pour montrer leur bonne foi, les hommes de César disent, selon nos sources, qu'ils vont bientôt libérer les 3 femmes de l'équipe, même s'ils précisent tenir à la satisfaction de leur revendication, c'est-à-dire l'arrêt de l'opération de déminage dans leur zone de cantonnement. Selon une administrative de la région de Ziguinchor, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a, sans succès, tenté d'obtenir la libération des employés de la société Sud Africaine Mechem. Cette société a démarré ses activités au mois d' Octobre dernier.
Khalil DIEME
REWMI QUOTIDIEN