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La pédophilie, la face honteuse du Maroc
Les crimes contre les enfants se multiplient, les populations crient leur ras-le-bol.
Le fait macabre est encore frais dans les esprits. Le 16 avril dernier, une fillette de neuf ans est agressée par un voisin de 45 ans, dans la localité de Sidi Kacem, dans le nord-ouest du Maroc. L'homme tente de la violer, avant de la belesser grièvement avec un faucille.
La petite Wiam est aujourd’hui sauvée de tout danger, mais le récit de son calvaire comme le souligne la MAP, l’agence de presse marocaine, a provoqué une importante mobilisation contre la pédophilie, dans le pays.
La MAP en veut pour preuve, la Marche blanche qui s’est déroulée le 5 mai à travers les rues de Casablanca. Une manifestation qui réuni plusieurs milliers de personnes venues crier leur colère face aux atteintes aux droits de l’enfant.
Le reportage de l’agence de presse marocaine évoque la présence de nombreuses mères de famille, mais aussi plusieurs célébrités locales.
L’histoire de la petite Wiam est un exemple parmi tant d’autres au Maroc. Diverses sources indiquent que des centaines de jeunes enfants sont régulièrement victimes de viols et autres violences.
Pour l’heure, précise encore la MAP, la pédophilie n’est toujours pas puni par le code pénal marocain, qui parle simplement de «viol aggravé».
Lu sur MAP
La rédaction de Slate Afrique.
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