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La Libye a fini par céder au diktat des miliciens
Une loi d'exclusion politique d'anciens proches de Kadhafi a été votée, les miliciens ont levé le siège des ministères.
Le Congrès général nationale (CGN) libyen a adopté dimanche une loi controversée qui exclut de la vie politique libyenne toute personne ayant occupé un poste de responsabilité sous le régime de Mouammar Kadhafi, depuis l'arrivée de ce dernier au pouvoir en 1969, selon des i
Le Congrès général nationale (CGN) libyen a adopté dimanche une loi controversée qui exclut de la vie politique libyenne toute personne ayant occupé un poste de responsabilité sous le régime de Mouammar Kadhafi, depuis l'arrivée de ce dernier au pouvoir en 1969, selon des images en direct de la télévision libyenne.
Parallèlement, des hommes armés qui cernaient depuis quelques jours les ministères des Affaires étrangères et de la Justice pour réclamer l'adoption de cette loi ont annoncé dimanche à l'AFP qu'ils suspendaient leur mouvement, juste après le vote.
Cette loi devrait encore être ratifiée par la Commission juridique du CGN. Elle exclut d'office le président du Congrès Mohamed al-Megaryef, qui avait été ambassadeur en Inde sous le régime de Mouammar Kadhafi durant les années 1980.
Elle risque d'écarter aussi au moins quatre ministres du gouvernement d'Ali Zeidan et une quinzaine de députés, dont le vice-président du CGN, Jomaa Atiga, selon un responsable libyen.
La loi prévoit la formation d'une commission qui se chargera de l'application de la loi.
AFP
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