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SAES section Ziguinchor : Lettre ouverte au recteur de l’UASZ Du « Yonu yaxute à l’UASZ »
Monsieur le Recteur,
Il est des moments où le syndicaliste ne se bat pas pour sauvegarder ses droits et avantages de
travailleur. Il est de son devoir aussi de veiller aux intérêts de la structure pour laquelle il travaille.
Et surtout, quand il est sûr et certain que s'il ne tire pas sur la sonnette d'alarme, sa boîte va couler
et lui avec.
Monsieur le Recteur, la Coordination SAES-UASZ vient d'apprendre avec étonnement, et non sans
écoeurement, une suite de mesures qui confirme ses appréhensions lors de votre cérémonie
d'investiture (plus digne d'un meeting politique qu'une passation de service). Dès cette
« démonstration de force », il était en effet prévisible que le politique l'emporterait sur l'académique
dans votre gestion de notre alma mater. Mais pour ne pas juger prématurément, nous avions jugé
nécessaire d'attendre d'abord de voir les actes.
Aujourd'hui, c'est chose faite.
Nous savions qu'il y aurait inévitablement des changements autour de vous, mais pas au point de
tordre les principes les plus élémentaires de la gestion : l'identification des priorités.
Quelle urgence il y a à créer une direction de la communication, non prévue de surcroit par les
textes, alors que :
- l'eau, l'électricité et le téléphone manquent souvent dans l'université ?
- plusieurs dossiers à caractères pédagogiques et scientifiques sont en instance ?
- le poste de Vice-Recteur chargé de la pédagogie et de la vie universitaire (poumon de l'université)
est vacant ?
- le Service des stages et de l'insertion des étudiants mérite plus de considération ?
-les créanciers (comme le concepteur du nouveau Logo ou les fournisseurs d'antivirus et des cartes
téléphoniques entre autres) attendent d'être payés ?
- que dire des engagements pris par votre prédécesseur par rapport au protocole du SAES/UASZ ?
Pourquoi surcharger un Vice-Recteur dont la charge est difficile à supporter, alors que l'université
regorge de compétences et de ressources humaines très disponibles pour faire fonctionner le vicerectorat
chargé de la pédagogie ?
Syndicat Autonome de l'Enseignement Supérieur - Coordination de Ziguinchor
Quel est ce besoin de muter des agents au risque de laisser leur poste vacant, à moins qu'il y ait des
recrutements en masse prévus pour satisfaire une clientèle politique ? Et d'ailleurs, nous vous
rappelons que le budget est déjà voté et pour des prévisions très claires !
Il en est de même pour ce bâtiment loué à la hâte (et sans doute très cher) pour soit disant faire des
restrictions sur les dépenses engendrées par l'hébergement des vacataires. C'est encore des postes à
pourvoir pour l'entretien des lieux et la gestion. Le SAES/UZAS se désolidarise totalement par rapport
à cette décision qui traduit votre niveau de connaissance des problèmes qu'endurent les chefs de
Département et les coordonnateurs de master pour faire venir des collègues d'ailleurs.
Oui, Monsieur le Recteur, vous êtes en train de sacrifier les intérêts de l'institution au nom de votre
parti ; ce parti qui crie haut et fort « Yonu yokute ».
La nomination d'un directeur de la communication ne sert pas l'université. Tout au contraire, elle
aurait pour conséquence de décharger un collègue de son volume horaire statutaire alors qu'il vient
d'un département en pénurie d'enseignants car il n'y a que trois titulaires. Il faudrait doter ce
nouveau directeur de carburant, à défaut de voiture de fonction, sans parler des indemnités dues à
cette fonction. Et tout cela pour lui faire occuper une charge dont on avait du mal à voir l'utilité
tellement le besoin limité.
Non, nous sommes désolés mais ces décisions mènent tout droit cette université vers le « yonu
yaxute » et nous ne saurons l'accepter et par tous les moyens légaux en notre possession. Par ces
actes unilatéraux vous ouvrez un front contre le SAES, sentinelle de l'enseignement supérieur au
Sénégal.
ZIGUINCHOR LE 03 MAI 2013
LA Coordination SAES/UASZ
Il est des moments où le syndicaliste ne se bat pas pour sauvegarder ses droits et avantages de
travailleur. Il est de son devoir aussi de veiller aux intérêts de la structure pour laquelle il travaille.
Et surtout, quand il est sûr et certain que s'il ne tire pas sur la sonnette d'alarme, sa boîte va couler
et lui avec.
Monsieur le Recteur, la Coordination SAES-UASZ vient d'apprendre avec étonnement, et non sans
écoeurement, une suite de mesures qui confirme ses appréhensions lors de votre cérémonie
d'investiture (plus digne d'un meeting politique qu'une passation de service). Dès cette
« démonstration de force », il était en effet prévisible que le politique l'emporterait sur l'académique
dans votre gestion de notre alma mater. Mais pour ne pas juger prématurément, nous avions jugé
nécessaire d'attendre d'abord de voir les actes.
Aujourd'hui, c'est chose faite.
Nous savions qu'il y aurait inévitablement des changements autour de vous, mais pas au point de
tordre les principes les plus élémentaires de la gestion : l'identification des priorités.
Quelle urgence il y a à créer une direction de la communication, non prévue de surcroit par les
textes, alors que :
- l'eau, l'électricité et le téléphone manquent souvent dans l'université ?
- plusieurs dossiers à caractères pédagogiques et scientifiques sont en instance ?
- le poste de Vice-Recteur chargé de la pédagogie et de la vie universitaire (poumon de l'université)
est vacant ?
- le Service des stages et de l'insertion des étudiants mérite plus de considération ?
-les créanciers (comme le concepteur du nouveau Logo ou les fournisseurs d'antivirus et des cartes
téléphoniques entre autres) attendent d'être payés ?
- que dire des engagements pris par votre prédécesseur par rapport au protocole du SAES/UASZ ?
Pourquoi surcharger un Vice-Recteur dont la charge est difficile à supporter, alors que l'université
regorge de compétences et de ressources humaines très disponibles pour faire fonctionner le vicerectorat
chargé de la pédagogie ?
Syndicat Autonome de l'Enseignement Supérieur - Coordination de Ziguinchor
Quel est ce besoin de muter des agents au risque de laisser leur poste vacant, à moins qu'il y ait des
recrutements en masse prévus pour satisfaire une clientèle politique ? Et d'ailleurs, nous vous
rappelons que le budget est déjà voté et pour des prévisions très claires !
Il en est de même pour ce bâtiment loué à la hâte (et sans doute très cher) pour soit disant faire des
restrictions sur les dépenses engendrées par l'hébergement des vacataires. C'est encore des postes à
pourvoir pour l'entretien des lieux et la gestion. Le SAES/UZAS se désolidarise totalement par rapport
à cette décision qui traduit votre niveau de connaissance des problèmes qu'endurent les chefs de
Département et les coordonnateurs de master pour faire venir des collègues d'ailleurs.
Oui, Monsieur le Recteur, vous êtes en train de sacrifier les intérêts de l'institution au nom de votre
parti ; ce parti qui crie haut et fort « Yonu yokute ».
La nomination d'un directeur de la communication ne sert pas l'université. Tout au contraire, elle
aurait pour conséquence de décharger un collègue de son volume horaire statutaire alors qu'il vient
d'un département en pénurie d'enseignants car il n'y a que trois titulaires. Il faudrait doter ce
nouveau directeur de carburant, à défaut de voiture de fonction, sans parler des indemnités dues à
cette fonction. Et tout cela pour lui faire occuper une charge dont on avait du mal à voir l'utilité
tellement le besoin limité.
Non, nous sommes désolés mais ces décisions mènent tout droit cette université vers le « yonu
yaxute » et nous ne saurons l'accepter et par tous les moyens légaux en notre possession. Par ces
actes unilatéraux vous ouvrez un front contre le SAES, sentinelle de l'enseignement supérieur au
Sénégal.
ZIGUINCHOR LE 03 MAI 2013
LA Coordination SAES/UASZ