Imam Bamba Sall, Président des imams et prédicateurs du Sénégal, par ailleurs, coordonnateur de l'Association Apeec Al Ouma et membre du conseil Economique, Social et Environnemental, approuve la traque des biens supposés mal acquis. Cependant, il demande que les droits des incriminés soit respectés.
Imam Bamba Sall, coordonnateur de l'Association pour l'Education, l'Enseignement et la Culture, (Apeec/Al Oulma) approuve que l'argent supposé planqué dans les banques étrangères soit rapatrié. Cependant, le Président des imams et prédicateurs du Sénégal demande que les droits de toutes les personnes incriminées soit respecté. Selon Bamba Sall, il est aujourd'hui inadmissible que les politiques prennent en otage les populations car, dit-il, depuis le départ de Wade, aucun changement significatif n'a été noté. C'est en ce sens qu'il est d'avis que le développement du Sénégal est possible à partir de la base, comme dans certains pays, à l'image de l'Inde. «Il ne faut pas que la politique politicienne qui a retardé le Sénégal, depuis les Indépendances, continue d'annihiler son développement. Il faut le refuser», préconisera-t-il. C'est pourquoi, depuis sa naissance en 1998, l'Apeec/Al Ouma qui compte plus de 600 000 membres à travers le Sénégal et la diaspora lutte contre la pauvreté. «Chaque année, nous finançons des projets avec des sommes estimées entre 60 à 70 millions de F cfa. L'Education, l'Enseignement et la Culture constituent, pour nous, les secteurs à promouvoir pour un développement harmonieux et rapide du pays. Car, il ne faut rien attendre du sommet», précisera-t-il. A sa suite, le porte-parole de l'Association, en l'occurrence, imam Youssoupha Sarr, dit rester convaincu que le développement de Sénégal pays ne doit pas être laissé à l'unique appréciation des politiques qui ont montré leur limite dans beaucoup de domaines. Imam Bamba Sall et Youssoupha Sarr étaient à Gorée, avec les membres de l'association, dans le cadre de leur tournée religieuse nationale.
Sékou Dianko DIATTA
REWMI QUOTIDIEN