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La Comarit risque de perdre son Biladi

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Une vente aux enchères devrait avoir lieu ce lundi
Le prix de lancement est de 1,6 million d'euros, estimé trop élevé par rapport à l'état du navire
De nombreux ferrys grecs à un prix dérisoire sur le marché, ce qui complique la vente

L’affaire se corse pour les bateaux de la Comarit saisis à l’étranger. Malgré la mise sous redressement judiciaire de la compagnie maritime le 24 février dernier, elle risque de perdre une partie de son pavillon. C’est le cas du Biladi, son navire amiral. Manque de chance, ce dernier a vu son statut basculer de saisie préventive à celui de saisie définitive une dizaine de jours avant la publication de la mise sous redressement judiciaire de la Comarit.

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Les acquéreurs ne se bousculeront pas au portillon, en tout cas à ce prix. Il s’agit d’un ferry de grande dimension qui ne peut être utilisé que dans le cas de liaisons de courte distance comme celle reliant Tanger à Algésiras, ce qui réduit le nombre de repreneurs potentiels

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L'Economiste

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