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La promesse de Macky Sall de créer 100 000 emplois par an est fantaisiste, selon Pape Diop
La Convergence Démocratique Bokk Gis-Gis (Cd/Bgg) a tenu hier son premier bureau politique à l'hôtel des Almadies en présence des différents responsables du parti venus de toutes les localités du Sénégal.
Une manifestation au cours de laquelle Pape Diop a passé en revue la situation nationale. Et le moins que l'on puisse dire c'est que l'ancien président du Sénat n'a pas été tendre avec le régime de Macky Sall. Rappelant les promesses du candidat Macky Sall sur le problème de l'emploi et des prix des denrées de première nécessité, l'ancien maire de Dakar et probable futur prétendant à cette mairie hautement stratégique dira que la promesse de 100 000 emplois par an semble "être rangée dans le registre des discours fantaisistes de campagne électorale". A l'en croire, "même dans les pays développés, il n'est pas possible de créer 100 000 emplois par an. D'autant plus qu'un État n'a pas vocation à créer des emplois, mais plutôt à propulser un secteur privé fort et dynamique qui permette de développer des activités pourvoyeuses d'emplois". Avant d'ajouter : "nous risquons d'aller au devant de situations alarmantes d'ici la fin de l'année si des mesures ne sont pas prises", puisque, selon lui, des entreprises risquent tout simplement de procéder au dépôt de bilan eu égard à la situation économique catastrophique. Sur la baisse des prix des denrées de première nécessité, Pape Diop est d'avis que la promesse faite par le chef de l'État risque de ne jamais se réaliser car "les institutions financières internationales ne permettront pas au Sénégal de subventionner les produits alimentaires.
Citant la recrudescence des délestages, la flambée des prix des denrées de première nécessité, les grèves récurrentes dans le secteur de la santé, la crise dans l'enseignement, notamment dans le supérieur, le leader de la Cd/Bgg reste, toutefois, "persuadé qu'il n'est nullement possible de trouver des solutions en une année de gouvernance".
REWMI.COM/AW
Citant la recrudescence des délestages, la flambée des prix des denrées de première nécessité, les grèves récurrentes dans le secteur de la santé, la crise dans l'enseignement, notamment dans le supérieur, le leader de la Cd/Bgg reste, toutefois, "persuadé qu'il n'est nullement possible de trouver des solutions en une année de gouvernance".
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