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RETARD SUR LES NEGOCIATIONS : Le Fsa menace d’investir la rue, si le gouvernement ne se prononce pas
Le Front Syndical Autonome (Fsa), constitué de 14 syndicats, a défilé, à l'occasion de la fête du travail, Les centrales syndicales ont brandi la menace de descendre dans les rues, si rien n'est fait.
Présentant leurs doléances, les syndicats regroupés autour de la Fsa ont précisé, pour le déplorer, que les cahiers de doléances de cette année vont trouver ceux de l'année dernière dans les tiroirs de république, après 1 an de dépôt. «Nous sommes à la croisée des chemins car, depuis 1 an, nous attendons les négociations. Il faut qu'on prenne en charge la question des travailleurs, pour lutter contre le taux de désyndicalisation et l'abandon des travailleurs qui vont trouver d'autres relais de revendication sociale», fera savoir Sidya Ndiaye.
Du blocage des négociations avec le gouvernement
Selon Sidya Ndiaye, les syndicalistes continuent de raser les murs, un an après avoir déposé leurs cahiers de doléance. «Le gouvernement attend toujours les syndicats pour démarrer les négociations. C'est eux (syndicalistes) qui bloquent les négociations. Et je me demande au nom de quoi», a déclaré le coordonnateur du Csa, indiquant qu'il faut en informer la population. D'ailleurs, précise Mansour Sy, le Ministre de la Fonction publique et des relations avec les institutions, «c'était une commission bipartite, constituée de 32 personnes réparties, selon les élections de représentativité. C'est la coalition des centrales syndicales qui devait prendre les 28 et les 4 qui devaient constituer la commission nationale. Mais, depuis janvier 2013, le gouvernement attend que le Csa désigne ses représentants car, le Front Syndical autonome a déjà envoyé ses représentants. Seule, la coalition intersyndicale qui devait envoyer 28 représentants ne l'a pas fait. Donc, il nous a été difficile de démarrer ces négociations».
Menace des Syndicalistes
Si les négociations ne se concrétisent, après le dépôt des cahiers de doléances, le coordonnateur brandit la menace de descendre sur le terrain. «Le gouvernement doit être précis sur le chronogramme. S'il ne le fait pas, nous allons engager une lutte sur le terrain. Nous l'attendons sur beaucoup de domaines, notamment, sur la réduction du coût des denrées de premières nécessités», a-t-il averti.
Fara MENDY
REWMI QUOTIDIEN