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FRONDE CHEZ LES TRAVAILLEURS DE LA JUSTICE : Le bureau exécutif national au banc des accusés
Le groupe d'initiatives et d'actions pour la défense des intérêts des travailleurs de la justice a tenu hier matin un sit-in devant le palais de justice pour aller «à l'encontre du bureau exécutif national (BEN) du syndicat des travailleurs de justice (SUTJUST)».
Ce que la nouvelle structure appelle «Opération euthanasie contre le Ben» est une «fronde au sein du syndicat», parce que «le BEN ne porte plus le combat, le bureau étant composé de politiciens qui mettent en avant leurs intérêts partisans, au détriment de ceux des travailleurs, source de la léthargie qui a fini par mener vers l'agonie». Les frondeurs se «démarquent» ainsi, «de toutes les programmations du Ben» et informent ne pas être «dans la dynamique de créer un autre syndicat, mais de forcer ceux qui sont là à démissionner, parce qu'ils ne portent plus le combat de leurs collègues». Ils vont, par ailleurs, écrire à l'autorité, «pour lui faire part de leurs revendications », peut-on lire dans un document transmis à la presse.
Ce nouveau mouvement qui estime que «les travailleurs de la justice souffrent de mille maux et que ceux qui sont censés intervenir font dans le mutisme totale», compte s'ériger en bouclier «pour revendiquer des indemnités de logements, une disponibilité d'un matériel adéquat de travail, des primes de risques, bref, tout ce qui entre dans l'amélioration des conditions sociales ; économiques, matériels et morales des travailleurs. Mais surtout ; des audites des fonds communs dont la gestion est une grande nébuleuse, déclare-t-on.
Yandé DIOP
REWMI QUOTIDIEN
Ce nouveau mouvement qui estime que «les travailleurs de la justice souffrent de mille maux et que ceux qui sont censés intervenir font dans le mutisme totale», compte s'ériger en bouclier «pour revendiquer des indemnités de logements, une disponibilité d'un matériel adéquat de travail, des primes de risques, bref, tout ce qui entre dans l'amélioration des conditions sociales ; économiques, matériels et morales des travailleurs. Mais surtout ; des audites des fonds communs dont la gestion est une grande nébuleuse, déclare-t-on.
Yandé DIOP
REWMI QUOTIDIEN