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Les enfants d’el-Ghannouchi sèment la terreur à Châambi
Les forces armées tunisiennes sont engagées ce mercredi 1er mai dans des combats avec un groupe d’une cinquantaine d’islamistes retranchés sur les montagnes Châambi, à la frontière tuniso-algérienne.
Le groupe de terroristes est composé de plus d’une cinquantaine de salafistes jihadistes, a indiqué une source de l’armée , précisant qu’ils étaient bien armés et qu’il n’y pas eu d’échange de tirs , alors que les journaliste présent sur le terrain ont entendu des échanges de tirs nourris.
Selon la même source , ce groupe est commandé par un Algérien et deux Tunisiens originaires du gouvernorat de Kasserine. Les autorités n’ont pour leur part donné aucune information, étant donné qu’elles ne commentent jamais les opérations en cours.
Les forces tunisiennes ,garde nationale et armée , tentent depuis décembre 2012 de démanteler ce groupe, composé à l’origine de onze combattants selon le ministère de l’intérieur, et considéré comme responsable d’une attaque qui a coûté la vie à un agent la Garde nationale , Anis Jlassi , à Bou Chebka, poste frontalier avec l’Algérie.
Ils ont ensuite recruté des jeunes de Kasserine et des hommes revenus du Mali ( au vu et au su d’Ali laâridh ancien ministre de l’intérieur et actuel chef du gouvernement provisoire ) , a indiqué cette source qui n’a pas précisé l’origine de ces informations.
Ces islamistes jihadistes que Rached el-Ghannouchi -chef d’Ennahdha au pouvoir considère comme ses enfants et lui rappelle sa jeunesse , ont miné une partie du mont Chaambi, avec des engins artisanaux qui ont blessé une dizaine de gardes nationaux et de militaires depuis lundi.
On a trouvé hier (mardi 30 avril ) des grenades, des engins explosifs de type militaire et artisanal, de la documentation sur la fabrication d’engins artisanaux, des documents codés, des cartes géographiques et des téléphones mobiles ayant servi à passer des appels vers l’étranger, a poursuivi la source.
Contrairement aux deux jours précédents, les opérations sont menées depuis mercredi par l’armée, les unités militaires étant les seules à être équipées de détecteur de mines. La garde nationale qui a payé une lourde facture ( 6 blessés grave ) est passée en seconde ligne.