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Affaire des supposés agresseurs tués à Guédiawaye : La police arrête Bébé Ama et trois de ses compagnons
Quatre présumés agresseurs ont été arrêtés hier par la police de Golf Sud. Ces arrestations font suite à l'affaire des présumés agresseurs lynchés à mort le weekend dernier à Guédiawaye. Ousseynou Mbow dit Bébé Ama, considéré comme le cerveau de la bande, s'était réfugié à Pikine Lansar avec trois de ses compagnons. La Tribune renseigne qu'il aurait reconnu son implication dans la tentative d'agression qui a mal tournée. Il aurait déclaré devant les limiers que ses camarades et lui avaient concocté un plan pour se faire de l'argent qui leur permettrait de louer un véhicule 4x4 pour se rendre à la kermesse de la cathédrale, samedi prochain. Alors, ils avaient décidé de s'attaquer à d'honnêtes citoyens pour les détrousser de leurs biens. C'est ainsi qu'une fois à hauteur du quartier Golf sud, ils ont tenté de prendre, de force, le porte-monnaie d'une dame qui a ameuté des passants.
Ils ont été pourchassés par ces derniers. Deux d'entre eux ont été rattrapés et lynchés à mort : il s'agit de Pape Moussa, maçon de profession et Thierno Bâ élève en classe de second. Leurs corps sans vie abandonnés à la plage de Malibu de Guédiawaye ont été déposés à la morgue de l'hôpital le Dantec.
Ousseynou Mbow dit Bébé Ama et ses trois camarades seront déférés à la fin de leur garde à vue qui se poursuit à la police.
Cependant, les familles des deux victimes réfutent les déclarations du mis en cause. Elles clament que leurs deux enfants ne sont pas des agresseurs.
REWMI.COM/MK
Ils ont été pourchassés par ces derniers. Deux d'entre eux ont été rattrapés et lynchés à mort : il s'agit de Pape Moussa, maçon de profession et Thierno Bâ élève en classe de second. Leurs corps sans vie abandonnés à la plage de Malibu de Guédiawaye ont été déposés à la morgue de l'hôpital le Dantec.
Ousseynou Mbow dit Bébé Ama et ses trois camarades seront déférés à la fin de leur garde à vue qui se poursuit à la police.
Cependant, les familles des deux victimes réfutent les déclarations du mis en cause. Elles clament que leurs deux enfants ne sont pas des agresseurs.
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