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Côte d'Ivoire: des drones pour remplacer les Casques bleus
Pour pallier au départ de casques bleus en Côte d'Ivoire, l'ONU prévoit d'y déployer des drones.
La tourmente ivoirienne dure. Plus de 10 ans que la crise paralyse le pays, malgré la présence des forces de l'ONU sur le terrain, un contigent de 9.000 hommes. Mais cette présence humaine devrait rapidement se réduire d'ici 2015, a prévenu l'Organisation des Nations unies. De leur côté, les autorités ivoiriennes comptent sur le déploiment de drones de surveillance.
«L'utilisation des drones permettrait d'améliorer la capacité de contrôle de la mission de l'ONU en Côte-d'Ivoire, en particulier ses activités de surveillance et de collecte d'informations», a déclaré Sylvie van den Wildenberg, porte-parole de l'Opération des Nations unies en Côte-d'Ivoire (ONUCI).
La demande a été formulée par l'ambassadeur Youssoufou Bamba confronté au départ de Casques bleus d'ici la fin de l'année. Car la situation sécuritaire du pays demeure inquiétante. Le plus grand producteur de cacao du monde et moteur économique majeur pour l'Afrique de l'Ouest peine à s'inscrire dans une stabilité durable.
«Le désarmement et la réinsertion des ex-combattants des deux camps politiques, qui demeurent cruciales pour résoudre une grave menace contre la paix durable dans le pays, sera un défi», avait récemment écrit le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
Mais alors est-ce vraiment le bon moment de réduire les opérations de maintien de paix des Nations Unies? Pour Alex Vines, chef du le programme Afrique chez Chatham House, l'utilisation des drones ne devrait pas remettre en question la présence des forces de maintien de paix.
Lu sur The Guardian
La rédaction de Slate Afrique.
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