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De Douala à Dakar, les secrets de beauté des Africaines

Petite initiation à l’art de la séduction chez les femmes.

Les rivalités entre l’Afrique centrale et l’Afrique sont de tous ordres. Et l’une de celles qui suscitent le plus de controverse est, sans doute, les critères de beauté: qui des femmes de Dakar, au Sénégal, ou de Douala, au Cameroun sont les plus, comment dire… sexy?

Il vaut mieux laisser une femme trancher la question, c’est peut-être le plus prudent. C’est d’ailleurs ce que se propose se de faire la jeune blogueuse camerounaise Danielle Ibohn, dans son blog Na Tila, hébergé par la plateforme Mondoblog.

Lors d’un séjour dans la capitale sénégalaise, elle s’est amusée à comparer ce qu’elle appelle les «secrets de beauté» des Dakaroises et des Doualaises. Elle a comparé et elle tranché. Pour Danielle Ibohn, aucun doute: les Sénégalaises remportent la palme des plus grandes séductrices.

D’abord, de par leur physique avantageux.

«Perchées sur leur 1m80, pour la plupart de ces femmes, elles captent l’attention avec leur imposante carrure», peut-on lire dans le blog Na TiLa.

Rien à voir avec «cette espèce de forme voluptueuse des femmes de l’Afrique centrale», ajoute la blogueuse.

Viennent ensuite la comparaison à proprement parler des fameux secrets de beauté. Au Cameroun, tout se limite «au ventre et au bas-ventre». En gros, au sexe et à la bouffe. La séductrice camerounaise se reconnaît notamment par son aptitude à cuisiner de bons petits plats à son homme.

Les Dakaroises, elles, ne s’embarrassent pas de telles «futilités». Elles dévelloppent toute une technique qui comprend des accessoires les plus affriolants comme les fameux bine-bine, ces perles dont elles entourent les hanches et les béthios, petits pagnes tricotés à la main et qui dévoilent les rondeurs de la femme.

En plus de tout cela, il y a l’encens dont elles parfument la maison, en attendant leur partenaire, histoire de «faire monter la vapeur». Mais le must du must de la séductrice dakaroise, apprend-on encore, c’est de savoir être une djonguè. Entendez par là, savoir «être une vraie dominatrice».

Tout ça peut donner très chaud.

R.M.

Lu sur Na TiLa

Raoul Mbog

Raoul Mbog est journaliste à Slate Afrique. Il s'intéresse principalement aux thématiques liées aux mutations sociales et culturelles et aux questions d'identité et de genre en Afrique.

 

 

Ses derniers articles: Les femmes de Boko Haram sont aussi dangereuses que les hommes  Le problème avec les gens qui veulent «sauver l'Afrique»  Bienvenue en enfer 

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