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La dépouille de Margaret Thatcher conduite au palais de Westminster, 16 avril 2013 / REUTERS
La dépouille de Margaret Thatcher conduite au palais de Westminster, 16 avril 2013 / REUTERS

Les invités africains aux obsèques de Margaret Thatcher

La Dame de fer n’avait pourtant pas peu des rapports privilégiés avec l’Afrique.

L’événement est déjà comparé aux funérailles de Winston Churchill, en 1965. Selon des observateurs, les funérailles de l’ancien Premier ministre britannique Margaret Thatcher, décédée le 8 avril, à l’âge de 87 ans, sont les plus importantes d’une personnalité politique britannique, en une cinquantaine d’années, rappelle le site d’information 20 Minutes.

Le site en veut pour preuve, le faste, la solennité, le coût de la cérémonie: 11, 65 millions d’euros, pas moins.  En plus de cela, il y a le nombre des invités. La reine Elizabeth assistera à l’enterrement et 2.300 personnalités sont attendues, rappelle encore 20 Minutes.

Parmi ces personnalités 11 chefs de gouvernement en exercice et 170 pays seront représentés lors de ces obsèques. Même l’Afrique, avec qui la Dame de fer n’avait pourtant pas eu de rapports privilégiés sera représentée. Elle fut notamment l’un des rares dirigeants à apporter un soutien au régime ségrégationniste en Afrique du Sud.

Il n’empêche, après les «sincères condoléances» du président sud-africain Jacob Zuma, à l’annonce de son décès, c’est l’ancien président et prix Nobel de la paix, Frederik de Klerk, aurait confirmé sa présence aux funérailles de Lady Thatcher.

Dans une interview accordée au site du quotidien sud-africain Mail&Guardian, il a d’ailleurs de nouveau rendu hommage à Mme Thatcher.

«On ne s’en souviendra pas seulement comme l’un des plus grands Premiers ministres britanniques, mais comme d’une dirigeante dont la vision a eu un impact considérable à travers le monde», a-t-il souligné.

Frederik de Klerk a ajouté que, contrairement, à une idée répandue, Margaret Thatcher ne soutenait pas l’apartheid:

«Elle avait réalisé qu’aucune solution durable ne serait trouvée aux problèmes de l’Afrique du Sud, tant que les préoccupations de tous les Sud-Africains —Y compris les blancs— ne seraient pas prises en compte.»

Un représentant de Nelson Mandela a été invité aux cérémonies. Pourtant, tout le monde se souvient de ce que Margaret Thatcher avait qualifié le premier président noir sud-africain de «terroriste».

Autre invité sud-africain, Magosuthu Buthelezi, le chef du parti nationaliste zulu. Il s’était opposé, comme la baronne Thatcher, à des sanctions contre le gouvernement de l’apartheid.

Lu sur 20 Minutes, Mail&Guardian

Slate Afrique

La rédaction de Slate Afrique.

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