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Le président tunisien Moncef Marzouki à Berlin, le 21 mars 2013.JOHN MACDOUGALL / AFP
Le président tunisien Moncef Marzouki à Berlin, le 21 mars 2013.JOHN MACDOUGALL / AFP

Tunisie: Marzouki est-il fini?

Hué lors de son passage en France, le président tunisien est devenu le bouc-émissaire des mécontents.

Le nouveau livre du président de la république tunisienne n’a pas effacé la déception de certains Tunisiens face à l’homme, hué lors de son passage à l’Institut du monde arabe en France. Retour sur le semi-échec de l’homme devenu le bouc-émissaire des mécontents.

Malgré son optimisme et sa volonté de vendre une Tunisie démocratique lors de sa visite en France, le président Tunisien n’est pas au bout de ses peines. Des pancartes avec «Tartour» et «Robespierre» écrits en grosses lettres l’accueillent de loi devant l’institut du Monde arabe. Hamza, 31 ans, s’époumone en criant sa déception avec la caricature en main du livre de Marzouki changé en Marzoukenstein par le célèbre caricaturiste Z. Mais qu’a fait Marzouki ou plutôt que n’a-t-il pas fait pour être aujourd’hui à ce point caricaturé et critiqué? Les raisons de ce désamour sont multiples selon le politologue et chercheur Vincent Geisser qui connaît bien l’homme avec qui il a écrit un livre, Dictateurs en sursis.

L’illégitimité d’un «Tartour»

Ce qui frappe dans les insultes adressées à Marzouki, ce sont celles adressées à son physique et son statut social. Son non-respect du protocole, ses lunettes, tout est passé au crible par les caricaturistes jusqu’à lui inventer le surnom de «Tartour». Pour Vincent Geisser, les moqueries ne sont pas anodines, elles renvoient aussi à l’illégitimité d’un président qui malgré des études brillantes et un parcours militant, ne trouve pas sa place auprès d’une élite habituée à la figure de Bourguiba et aux grandes familles sahéliennes.

«Il y a presque un mépris social de la part d’une élite qui continue de considérer Marzouki comme le président Bédouin et peu digne d’avoir le statut de président de pas son héritage familial» ce qui mène à des caricatures parfois racistes comme celle comparant le président à un singe. Ce manque de légitimité dans une Tunisie encore en transition, Moncef Marzouki a essayé de la tourner à son avantage en se démarquant par une certaine originalité. Le port du burnous ou encore sa volonté de se montrer «proche du peuple» ne l’ont finalement pas aidé à se crédibiliser auprès de cette élite. C’est aussi cette figure présidentialiste qui a pu jouer en sa défaveur.

«Les gens sont habitués à la figure du président comme leader du pays et évidemment ils vont décharger leur colère et leur émotion sur lui malgré son manque de prérogatives».

Cette illégitimité lui vient également de son rôle, malmené par la loi provisoire d’Organisation des Pouvoirs Publics qui en a fait un président de second rang. A lire le texte, le président doit représenter le pays, promulguer les lois adoptées par l’assemblée constituante et il reste le chef suprême des armées. Faible constitutionnellement dès le moment où il accède au pouvoir, Marzouki ne parvient à restaurer même symboliquement, l’image d’un exécutif fort. Or dans l’esprit des Tunisiens, c’est encore l’image du président qui prévaut comme représentant de l’Etat, et dès lors, les reproches arrivent en masse.

Le Président, vendredi 12 avril à l'institut du Monde arabe pour présenter son livre

Le compromis de trop

On peut avoir aujourd’hui deux regards sur Marzouki, l’homme qui continue de croire au consensus entre «modernistes» et « traditionnalistes » comme il l’écrit dans son livre ou un homme mort politiquement faute d’avoir su se montrer à la hauteur de ses ambitions politiques. Il voit le pays comme une « famille » où si l’on peut se « déchirer », on peut également se «réconcilier». Il se dit prêt à participer à la création d’une démocratie et non pas à l’inventer comme le prétend le titre de son livre. Dans ces mots, on reconnaît le Marzouki président qui tient un discours lisse et reçoit aussi bien d’éminents diplomates au palais de Carthage que les ligues de protection de la révolution. Marzouki se veut rester l’homme du compromis dans une société où la bipolarisation se fait de plus en plus radicale selon lui, entre «extrémistes laïques » et  «extrémistes islamistes». «En parlant d’extrémistes laïques que ce soit au Qatar ou dans son livre, Marzouki tombe dans le piège de ce schéma binaire de la lecture de la révolution tunisienne. Alors qu’il est supposé dépasser ça», commente Vincent Geisser.

Pour Aziz Kriechen, un des conseillers et de Moncef Marzouki et porte-parole de la présidence, le président s’est au contraire montré réaliste : «la bipolarisation est bien là tout comme les clivages et on a de plus en plus une diabolisation alimenté par les uns et les autres». Pourtant, ces prises de positions politiques restent maladroites et l’on accuse désormais Marzouki de pactiser définitivement avec les islamistes.

«Il y a déjà eu cette accession au pouvoir qui a pu être perçue comme une traîtrise par l’opposition, alors maintenant le fait qu’il prenne parfois la défense des islamistes ne passe plus. Au mieux, il était un président sans pouvoir, au pire, un collabo.» déclare Vincent Geisser. Pour Aziz Kriechen, cela fait partie de ce processus de diabolisation «Quoi que l’on fasse lorsqu’on est au pouvoir aujourd’hui en Tunisie, cela est perçu comme un acte d’allégeance aux islamistes ; or lorsque l’on regarde dans les autres pays des révolutions arabes, on voit bien quels résultats donnent le manque de coalition avec les islamistes: la violence.»

Mais voilà Moncef Marzouki a peu de pouvoirs, et pris dans une situation contradictoire où l’on attend beaucoup de lui sans qu’il puisse en faire beaucoup, l’homme se retrouve dans une impasse.

Les «extrémistes laïques»

Aux yeux de beaucoup, c’est un double discours qui devient insupportable notamment lors de son passage sur la chaîne Al Jazeera où ses propos sont plus qu’explicites :

«Ces gens là (parlant des laïques) on doit les convaincre par une seule chose. On suppose qu’ils ont réussit à prendre le pouvoir, par n’importe quel moyen, en reversant le régime ou peu importe…Dans ce cas il y aura une deuxième révolution, et là il n’y aura pas des modérés tels que Marzouki, Ben Jaafar ou Ghannouchi. Ce que je crains c’est que ces extrémistes finiront par se faire pendre.»

Il reprend cette formule en nuançant ses propos lors de sa conférence à l’Institut du Monde Arabe.

«Je ne suis pas en train de défendre Ennahdha mais dans ce spectre où l’on est en train de construire une démocratie, on peut reprocher à tout le monde de ne pas être démocrate. Nous sommes dans un processus de démocratisation. (…) aujourd’hui dans le spectre islamiste, vous avez des vrais démocrates et des pseudos démocrates mais on ne pas dire que tous les islamistes sont anti démocrates. Pourquoi des extrémistes de gauche peuvent se dire démocrates et personne ne leur fera de reproche et pour les islamistes, cela semble incongru.»

On est bien loin de septembre 2012 où Moncef Marzouki tenait un discours tout autre dans une interview accordée au journal Le Figaro où il admet son indignation face à un parti islamiste qui vient de «phagocyter» l’administration.

Un discours ambigu

Marzouki ne change pas dans son discours aujourd’hui mais met désormais sur le même plan les laïques et les islamistes, il continue d’essayer de s’imposer en un juste milieu entre anti Ennahdha et les pros jusqu’à finalement s’enfermer dans ce discours. C’est sur ce point que l’audience s’interroge, car à force de centrisme, le président n’agit plus et se répète. Et à la question des attaques salafistes qui continuent, sa réponse est bien approximative :

«Vous ne savez pas à quel point le mouvement salafiste djihadiste en veut à Ennahdha. Et pour eux, l’ennemi, c’est Ennahdha. Nous n’arrêtons pas d’arrêter des salafistes.»

Là encore il est pris entre deux feux. Après avoir appuyé une politique de sécurité renforcée envers les salafistes, il n’aura vu en tant que militant des droits de l’homme le dénouement tragiques des deux salafistes grévistes de la faim qui sont morts dans les geôles tunisiennes. Les critiques se font de plus en plus virulentes à l’extérieur de l’institut du monde arabe comme à l’intérieur, où, après avoir été à moitié agressé par des Femen, le président se voit confronté à une assistance en colère.

«Je ne voterai plus jamais pour vous» lui lance une Tunisienne déçue qui l’accuse d’avoir « légitimé un état de non-droit en Tunisie». Moncef Marzouki gardant son froid, lui répond que par définition, un président est «provisoire» non sans cacher un certain malaise. Mis à part son compagnon de route Jack Lang, peu de gens sont venus l’admirer mais plutôt demander des comptes. Aujourd’hui les paroles et l’écriture ne comptent plus aux yeux de ceux qui demandent des actes.

La fin du militant

Il y a quelques mois l’un de ses conseillers, Ayoub Messaoudi, qui a démissionné l’an dernier décrivait le président comme quelqu’un placé dans une position ambivalente: partagé entre sa casquette de militant des droits de l’homme et son nouveau statut de président, l’enjeu était de taille : pourra-t-il gouverner et s’imposer comme il a pu diriger son parti le CPR vers les élections? Saura-t-il se positionner face à Ennahdha? Au même moment, ébranlé par l’affaire Baghdadi Mahmoudi, le militant des droits de l’homme a perdu de sa crédibilité. Sur d’autres affaires où il est attendu, il se rétracte comme dans le cas des deux internautes Jabeur Mejri et Ghazi Béji tous deux condamnés à sept ans de prison pour avoir diffusé des propos de nature à troubler l’ordre publique, officieusement, pour avoir blasphémé. L’un est aujourd’hui en prison, l’autre en cavale. «Comment peut-il se vanter d’avoir gracié 13 000 prisonniers sans avoir même levé le petit doigt pour ces ceux-là ?» dénonce Hamza dans la manifestation.

Autre cas gênant, lors d’un déplacement au Qatar pour assister au Sommet Arabe, le président Moncef Marouki rencontre Mahmoud Bouneb, l’ancien Directeur Général et membre du Conseil d’administration d’Al jazeera Children et de Baraem TV deux chaînes ludo-éducatives, qui appartiennent à la Qatar Foundation. Interdit de sortir du Qatar depuis 19 mois à cause d’une procédure judiciaire engagée contre lui, Mahmoud Bouneb affirme être victime d’une machination montée par son ancien employeur et d’une injustice de la part des autorités Qatariennes. Bouneb lui a même adressé une lettre ouverte dans le journal Assabah au président le 27 mars, jour même de sa rencontre. Malgré la pression des médias Tunisiens et de l’opinion publique solidaires de Bouneb, l’épisode est passé sous silence à la Présidence lorsque Marzouki rentre en Tunisie.

Reclus à Carthage, Marzouki multiplie les invitations ou s’en va au Qatar, pour  promouvoir l’image de la Tunisie à l’étranger. Sur la mort de Chokri Belaïd, il est absent, lors des célébrations de fêtes nationales comme le 20 mars ou de jour de deuil comme le 9 avril, on voit également peu le président. Il se tient désormais à l’écart, écrit un livre, des articles. On peut voir des interviews de Moncef Marzouki dans chaque quotidien français mais sur la scène médiatique tunisienne, le président peine à se montrer. Les allocutions se font rares. Cette distance se retrouve lors de sa conférence à l’Institut du monde Arabe. Alors que les Tunisiens présents dans l’audience l’interpellent, parfois agressivement, sur son bilan, Marzouki répond, dignement, mais toujours de loin. Et quand il part, hué par certains participants et accusé de « bricoler une démocratie au Qatar», il ne se retourne pas.

L'audience présente à la conférence de Moncef Marzouki.

Des promesses non tenues

Aujourd’hui, les Tunisiens ne s’en prennent pas seulement à Marzouki juste pour avoir écrit un livre pendant son mandat. C’est plutôt une déception qui transparaît dans les critiques face à une figure symbolique du temps de Ben Ali qui n’a pas su redorer l’image présidentielle, ni réinventer la figure du leader. Comme le déclare son ancien conseiller Ayoub Messaoudi, il reste désormais «enfermé dans une tour d’ivoire.»

La journaliste Azza Turki, dans un article de l’hebdomadaire Réalités rappelle aussi ses promesses de façade comme celle de ne pas habiter au palais de Carthage puis de finalement, de le mettre aux enchères pour finalement ne rien faire de tout cela.

«La déclaration en reste au stade de simple intention. La vente n’est pas de ses prérogatives mais de celles du chef de gouvernement.»

Or, Moncef Marzouki n’assume pas non plus son statut. Le 5 février il fait une allocution télévisée où il déclare ne pas vouloir démissionner. Le 20 mars 2013, il demande la dissolution immédiate des Ligues de protection de la révolution puis finit par accepter le compromis proposé entre le gouvernement et l’UGTT. Aujourd’hui sa position n’est toujours pas claire. Malgré le rapport concernant l’attaque des locaux de l’UGTT le 4 décembre qui accable les LPR, les ligues n’ont toujours pas été officiellement dissolues et face à cette question, Marzouki répond : «Je suis contre toute forme de violence. Nous faisons en sorte que ces associations se transforment en associations civiques.»

Certes on a envie de croire à la démocratie du XXIème siècle inventée par Marzouki où la priorité serait donnée aux droits économiques et sociaux et à l’implication des citoyens dans les affaires publiques comme le stipulent ses chapitres de son nouveau livre. Or dans les faits, le débat politique a pris le dessus, les affaires économiques et sociales sont reléguées à l’arrière-plan à cause de l’insécurité qui menace et l’espace institutionnel est toujours fragile. Quid de l’Instance supposée réglementer l’audiovisuel dont la création a été maintes fois annoncée par la présidence sans pour l’instant être mise en place? Dans son livre Marzouki a une réponse étrange à ce retard :

«J’aurais pu nommer le président du CSA mais je n’ai pas voulu le faire. Nous avons préféré écouter les acteurs du champ audiovisuel pour bâtir un CSA qui soit accepté et acceptable. Avant de réfléchir aux personnes, nous avons établi des critères strictes.»

Son conseiller Aziz Krichen , lui, admet que le retard pris pour constituer cette instance a «participé sans doute à ébranler un peu plus l’image du président. Cela nous a pris un temps fou. Mais nous la mettrons en place dans les prochains jours, c’est imminent»

Déception

«Il n’a aucune capacité d’autocritique», témoigne l’écrivain Samy Ghorbal présent à la conférence et déçu par les réponses du Président à l’audience. Le «je ne voterai plus jamais pour vous » jeté à la figure du président lors de la présentation de son livre contient bien plus qu’une déception. C’est aussi le sentiment d’abandon que certains Tunisiens ont en voyant un président qui faute de prérogatives, s’enferme dans sa bulle. « Politiquement il est fini, le seul espoir qu’il a ce sont les prochaines élections et la récupération de l’électorat nahdhaoui», déclare Ayoub Messaoudi. Dans son livre, Marzouki raconte sa vie, commençant par son passé de militant où l’homme écrit qu’il s’était résolu à mélanger l’engagement politique et celui de militant des droits de l’homme:

«Beaucoup de gens s’imaginent que s’occuper des droits de l’homme n’est pas une activité politique, et j’en étais moi aussi convaincu au départ. Mais en réalité, c’est très politique : quand vous vous attaquez à une dictature et que vous réclamez la liberté d’expression, l’arrêt de la torture, des élections honnêtes, vous mettez en cause les fondements mêmes du régime.»

Aujourd’hui, en devenant président provisoire de la république tunisienne, Moncef Marzouki semble avoir perdu au change et surtout, sa place de militant.Comme le conclue la journaliste Azza Turki, Moncef Marzouki a «perdu sur tous les tableaux» :

«Marzouki aurait dû être le garant de l’indépendance, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté, de l’unité de la nation, des traités.(…)Le Tunisien ne se souvient plus du militant des Droits de l’homme. Trop d’exactions ont été commises. »

Et pourtant c’est bien sur ce statut qu’ il insiste au début de son livre, racontant son passé dans les geôles de Ben Ali comme pour rappeler son parcours que certains oublient désormais:

«le timing du livre n’est pas bon. Il aurait dû le sortir à la fin de son mandat, on ne comprend pas trop pourquoi il le fait maintenant. Pour moi il a été victime de son ambition politique. C’était un militant respecté dans les pays arabes, il n’a pas su faire sa mutation politique. Disons que Marzouki n’est pas Nelson Mandela», conclut Vincent Geisser.

Le président se justifie finalement par le temps de la démocratisation. «On ne peut pas reprocher au gouvernement de ne pas avoir réglé tous les problèmes en deux ans». Pour lui, cinq ans seront nécessaires à la réalisation de la transition démocratique. «Avec Ennahdha, ce n’est pas un double discours c’est un discours multiple. Et je pense que ceux qui gouvernent sont dans le processus de démocratisation».

Un président du compromis qui œuvre pour la démocratie? Certes le message est passé depuis longtemps. Or ce sont les actes qu’attendent toujours les Tunisiens. A l’heure où les députés n’ont pas encore tranché sur le type de régime pour fonder les bases de la future démocratie, présidentiel, parlementaire mixte ou parlementaire pur, Moncef Marzouki continue de demander du temps pour une transition démocratique réussie. Son livre dresse un panorama d’idées déjà connues et relayées dans la presse étrangère sans donner d’éléments nouveaux.

L’avenir sera fait de «scénarios» selon Marzouki qui restent «ouverts» où «l’opposition » devrait selon lui se transformer en «apposition» et où un «observatoire de la démocratie» serait nécessaire pour veiller au bon déroulement du processus. Le livre de Marzouki n’apprend rien de plus ni sur l’homme ni sur ses ambitions. Par contre sa visite et les tensions au sein de l’audience montrent que l’attente de résultats devient plus qu’insupportable pour beaucoup de Tunisiens.

Car les faits sont là. En parallèle de ce processus de démocratisation dont parle Marzouki, des députés tentent de rassembler contre lui une motion de censure. A lire l’ouvrage, il faut donc choisir entre deux comportement : la patience sans savoir de quoi demain sera fait, la révolte pour exiger des résultats deux ans après la révolution. Moncef Marzouki a choisi le premier, les Tunisiens ont choisi le second. Certains diront que le militant est sage, d’autres le trouveront simplement en décalage.

Lilia Blaise

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Lilia Blaise

Journaliste à SlateAfrique

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