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Le Marathon des Sables, une course qui fait la fierté du Maroc
La compétition attire chaque année de nombreux coureurs déterminés à dompter le désert.
Cette année encore, ils sont près de 1000 à prendre part au fameux marathon des Sables. 1000 concurrents venus de près de cinquante pays. Pour la 28e édition, ils ont pris d’assaut, dès le 6 avril, les montagnes désertiques des régions d'Errachidia et de Tinghir, dans le centre-sud du pays.
La course se déroule en six étapes de 20 à 80 kilomètres… Avec une distance totale de 246,5 kilomètres à travers le désert du Sahara.
La compétition qui se termine le 16 avril fait manifestement la fierté des Marocains, tant elle représente une occasion de faire découvrir de nouvelles facettes de leur pays. Autre motif de fierté, la visibilité de plus en plus grande de cet événement sportif. Une visibilité rehaussée par la présence de coureurs de plusieurs médias internationaux.
Cette année, par exemple, le Marathon des Sables du Maroc compte parmi les concurrents, un journaliste du site français d'information en ligne 20 Minutes, Romain Scotto.
Le journaliste-marathonien tient d'ailleurs un blog pour rendre compte de la course, mais aussi pour raconter comment il survit dans un climat que l'on imagine assez rude. Le nom du blog est à lui seul, tout un programme: Entrée, plat, désert.
Romain Scotto y relate tout le travail de préparation (physique et mentale) à Paris, avant de rejoindre les sables de la région de Ourzazate, en compagnie de six autres Français. Dans son blog donc, l'on retouve des détails les plus drôles, comme le choix de la paire de collants (ne rigolez pas, car l'affaire, nous explique Romain a toute son importance). Pour lui, ce sera donc le collant long: «Béni soit le collant long», écrit-il d'ailleurs, comme pour souligner que c'est le truc à avoir absolument quand on s'aventure à aller courir à travers le Sahara.
«Le bonheur, c'est simple»
Le Marathon des Sables n'est pas une épreuve comme les autres... Il dure une dizaine de jours et les candidats doivent se débrouiller à être le plus légers possible. Romain Scotto raconte les choix cornéliens qu'il a dû faire pour survivre à des températures qui atteignent facilement les 40 degrés, et les jongleries qu'il doit faire pour faire un brin de toillette.
«Le bonheur, c'est simple comme un quart de bouteille d'eau rationnée qu'on se renverse sur la tête, après 6h30 de marche (oui, ça marche)», explique-t-il encore dans un billet.
Ça n'a pas l'air simple tout ça, mais cela donne envie de vivre l'aventure du Marathon des Sables... Ne serait-ce qu'en lisant les notes du journaliste-marathonien.
R.M.