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Des combattants pro-Ouattara avec le drapeau ivoirien à Abidjan, le 11 avril 2011. Reuters/Emmanuel Braun
Des combattants pro-Ouattara avec le drapeau ivoirien à Abidjan, le 11 avril 2011. Reuters/Emmanuel Braun

Direct Côte d'Ivoire - Des avocats français pour défendre Laurent Gbagbo

  • Des forces pro-Ouattara sont accusées de ratissages et exécutions sommaires à Abidjan et San Pedro
  • De nouveaux combats à l'arme lourde à Abidjan le 12 avril
  • Le président ivoirien Alassane Ouattara appelle à la réconciliation 
  • Laurent Gbagbo a été arrêté lundi 11 avril
  • Les deux camps accusés de massacres par l'ONG Human Rights Watch
  • Une situation humanitaire critique pour les réfugiés et l'ensemble de la population civile
  • La Cour Pénale Internationale envisage d'ouvrir une enquête sur les massacres commis en Côte d'Ivoire 
  • Le 4 avril, l'Onuci (mission des Nations unies en Côte d'Ivoire) et la force française de l'opération Licorne engagent le combat contre les pro-Gbagbo en application de la résolution 1975 de l'ONU
  • Le 31 mars, les troupes d'Alassane Ouattara entrent à Abidjan
  • Une carte des lieux stratégiques d'Abidjan
  • Suivez la situation sur Twitter grâce aux hashtags #CIV2010 et #IvoryCoast

- Mercredi 13 avril -

19h45 [AFP/Romandie News] La fille de Laurent Gbagbo saisit des avocats français

Selon un communiqué transmis mercredi 13 avril par Alain Toussaint, le conseiller à Paris de l'ex-chef d'Etat ivoirien, une fille de Laurent Gbagbo a saisi des avocats français pour assurer la défense de ses parents et d’autres membres de sa famille ou leurs collaborateurs arrêtés le 11 avril dans la résidence de l’ancien président ivoirien.

«J'ai demandé à ces avocats d'étudier les conditions de légalité, au sens international, de l'’arrestation’ du président de la République et de la Première dame et aussi la légalité internationale de l'intervention de l'armée française qui a agi en dehors du cadre de la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l'ONU», a déclaré Marie-Antoinette Singleton, qui vit aux Etats-Unis.

19h00 [Liberation] La liste des pro-Gbagbo détenus à l'hotel du Golf

Le site du quotidien français donne en exclusivité une liste de 107 personnes représentant les fidèles de Laurent Gbagbo qui ont été transférés de la résidence officielle du président sortant où ils étaient retranchés vers l'hotel du Golf, QG d'Alassane Ouattara, protégés par des centaines de Casques bleus. Pour des raisons de sécurité, le journal n'a laissé transparaître que les noms des personnes ayant exercé des fonctions officielles.

Le journal observe que, parmi le dernier carré de fidèles de Gbagbo figure son clan famillial élargi mais aussi le petit personnel de la résidence. Il souligne l'absence de membres de forces de sécurité de l'ancien président. Quant à Charles Blé Goude, le chef des «Jeunes patriotes», il est introuvable.

18h30 [AFP/Abidjan.net] Ouattara fait appel à la Cour pénale internationale

Le président ivoirien a demandé à la Cour pénale internationale d’enquêter sur des accusations de massacres visant notamment ses partisans.

Alassane Ouattara a annoncé qu’il allait «demander au procureur de la Cour pénale internationale (CPI) d’engager des investigations» sur les massacres survenus dans l’Ouest. «Ces massacres sont inadmissibles, indignes (...), je suis révolté»

«Je ferai tout pour que ces condamnations soient un exemple, non seulement pour les Ivoiriens, mais aussi pour l’Afrique et le monde entier», a promis le chef de l’Etat ivoirien, soulignant qu’il souhaitait que ces investigations débutent «le plus rapidement possible».

15h30 [Reuters AfricaAFP/Romandie News] Gbagbo transféré dans le nord du pays

«L'hélicoptère transportant Laurent Gbagbo a décollé à 12H40 (locales et GMT), direction le nord du pays», a déclaré à l'AFP le porte-parole de la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Hamadoun Touré.

Un peu plus tôt, le président ivoirien Alassane Ouattara a déclaré lors d'une conférence de presse que Laurent Gbagbo a été déplacé de l'hotel du Golf d'Abidjan vers une villa sécurisée quelque part dans le pays. Il a assuré que ce dernier sera traité «avec tout le respect à un ancien chef d'Etat».

15h00 [Ministère français des Affaires étrangères] Gbagbo n'est pas citoyen français

«Nous démentons cette information. Gbgabo n'a pas la nationalité française», a répondu la porte-parole adjointe du ministère des Affaires étrangères interrogée lors de son point de presse du 13 avril 2011. 

Et d'ajouter:

«Il appartient aux Ivoiriens, en liaison avec l’Onuci, de garantir l’intégrité physique de Laurent Gbagbo.»

14h [AFP/Abidjan.net] La France a «fait son devoir»

La France a «fait son devoir pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire», a déclaré le président français Nicolas Sarkozy au Conseil des ministres, le 13 avril à Paris.

Le porte parole du gouvernement français François Baroin a livré à la presse un compte-rendu des travaux du Conseil.

«Les forces françaises ont agi à la demande des Nations unies et ont appuyé les Casques bleus dans les termes du mandat fixé par le Conseil de sécurité des Nations unies. Elles ont agi parce qu`il fallait protéger les civils face à une situation sécuritaire et humanitaire qui ne cessait de s’aggraver.»

12h30 [AFP/TV5 Monde, Le Parisien] Le gouvernement ivoirien tente de restaurer l'Etat de droit

Le gouvernement du président ivoirien Alassane Ouattara tentait mercredi 13 avril de contenir le chaos qui s'est emparé d'Abidjan après une guerre de dix jours, et de remettre sur pied des forces de l'ordre pour lutter contre pillages et violences.

De son côté, le ministre français de la Défense Gérard Longuet s’est exprimé le 13 avril devant les députés de l'Assemblée nationale à Paris.

«Des patrouilles de gendarmerie ivoiriennes et françaises vont circuler dans Abidjan pour montrer qu'il y a un Etat de droit qui se met en place.»

Il a néanmoins souligné que la vocation de la force française Licorne «n'est pas d'assurer la sécurité ni à Abidjan, ni en Côte d'Ivoire».

12h00 [AFP/Abidjan.net] L'ONU nomme une commission d'enquête sur les violations des droits de l'homme

Le Conseil des droits de l`homme de l`ONU a nommé mardi 12 avril les trois experts chargés d’enquêter sur les violations qui auraient été commises depuis le scrutin présidentiel de fin novembre 2010 en Côte d’Ivoire. 

Le président du Conseil, l’ambassadeur thaïlandais Sihasak Phuangketkeow, s’est dit préoccupé mardi par la poursuite des violences en Côte d’Ivoire, exhortant toutes les parties sur le terrain à coopérer avec la commission.

«La nomination de la commission souligne la gravité présumée de la situation des droits de l`homme.»

La commission d’enquête doit présenter ses conclusions lors de la prochaine session du Conseil en juin prochain.

11h30 [Ministère français des Affaires étrangères] Les priorités de la France

Lors de son point de presse du 12 avril, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a précisé les axes de travail de la diplomatie française en Côte d'Ivoire: la réconciliation nationale, la réactivation de l'économie, l'amélioration des conditions de vie à Abidjan, la situation humanitaire.

11h00 [Reuters] La France va réduire ses effectifs militaires

Forte de 1700 hommes actuellement, la présence militaire française en Côte d'Ivoire sera rapidement réduite à 980 hommes puis se limitera à des unités de coopération et de formation, a déclaré mercredi 13 avril le ministre de la Défense, Gérard Longuet.

10h00 [AP/ABC News] Chasse à l’homme et exécutions sommaires à San Pedro

De nombreux témoignages venant de la ville de San Pedro, où se trouve le principal port d’exportation de cacao en Côte d’Ivoire, font état d’exactions et crimes par des combattants du président ivoirien Alassane Ouattara. Les principales cibles sont les jeunes hommes, de 20 à 35 ans, supposés favorables à Laurent Gbagbo. Les exécutions sommaires se multiplient.

A San Pedro, une ville qui a été attaquée par les pro-Ouattara depuis le 1er avril, un prêtre catholique affirme que ses paroissiens ont été témoins de l’enlèvement de dizaines de jeunes hommes par les forces pro-Ouattara.

«Chaque jour les Casques bleus découvrent et enterrent des corps. Ici, il y a beaucoup de végétation dense, qui sait combien de corps s’y trouve», rapporte le prêtre qui préfère garder l’anonymat.

«Nous sommes tous en danger.»

Le même prêtre catholique fait le récit d’une attaque de forces pro-Ouattara contre la cathédrale Saint-Pierre à San Pedro. 

Les assaillants pro-Ouattara ont encerclé avec des véhicules tout terrain la cathédrale, ont ouvert les portes et tiré sur une foule de 5.000 habitants, des Bétés, des Guérés et autres tribus soutenant Gbagbo et qui avaient trouvé refuge ici.

«Nous sommes face à un mélange explosif et mortel de rivalités politiques, ethniques, religieuses et territoriales.» 

9h15 [un.org, Liberation] Le pire est à craindre  

«Une immense chasse à l'homme s'est engagée le 12 avril à Abidjan et dans plusieurs villes», note la journaliste Sabine Cessou faisant référence à de nombreux témoignages. 

«Le ratissage à grande échelle en cours en Côte d'Ivoire est le corollaire de la chute de Gbagbo: inévitable, mais aussi extrêmement risqué, pour l'avenir politique d'Alassane Ouattara.»

Dans un communiqué de presse, les Nations unies rappellent que le secrétaire général Ban Ki-moon avait eu un entretien téléphonique le 11 avril avec le président ivoirien Alassane Ouattara.

Ban Ki-moon «a souligné au Président Ouattara que, du fait de la détention de Mr. Gbagbo par les forces du Président, il s'attendait à ce que d'autres effusions de sang soient évitées. Il a insisté en particulier sur le besoin d'assurer qu'il n'y ait pas de représailles contre les partisans de M. Gbagbo».

9h00 [France 24] La force française Licorne découvre un stock d'armes

Les soldats français ont découvert des dizaines de caissons de munitions stockées dans une base de partisans du président sortant Laurent Gbagbo à Abidjan.

«Douze sets de mitrailleuses lourdes, quelques grenades offensives-défensives et quelques grenades lacrymogènes également», énumère un soldat français.

Ces armes seront remises aux forces de l'Onuci.

8h00 [APF/Abidjan.net] L'ONU rectifie: Ggagbo toujours à l'hotel du Golf à Abidjan

L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo n'a pas quitté Abidjan. L'ONU a démenti une première information transmise par un de ses portes-paroles. Gbagbo demeure à l'hotel du Golf, QG de Ouattara.

«En attendant l’ouverture d’une enquête judiciaire, Monsieur Laurent Gbagbo et certains de ses compagnons font l’objet d’une mesure d’assignation à résidence», a indiqué le ministre ivoirien de la Justice Jeannot Ahoussou-Kouadio dans un communiqué, mardi 12 avril au soir.

- Mardi 12 avril -

19h30 [RFI] Chasse aux pro-Gbagbo à Abidjan

A Yopougon, les jeunes fuient leur domcile pour échapper aux mains des Forces républicaines de Côte d'Ivoire [pro-Ouattara] qui ratissent ce quartier pro-Gbagbo d'Abidjan à la recherche de miliciens ou militaires favorables à l'ancien président.

A Koumassi également, des témoins parlent d'opérations de ratissage.

«Ils rentrent dans les maisons sur indication (…) Quand ils arrivent, ils demandent s’il y a un bété [ethnie de Laurent Gbagbo, Ndrl] qui habite là ou bien un ‘corps habillé’ (militaire ou policier, Ndrl). Si tu as collaboré avec Gbagbo tu es une cible. Si tu n’as pas collaboré mais que tu es de l’ouest, tu vas aussi payer pour ça.(…)»

19h00 [Reuters, AFP/Abidjan.net] Gbagbo a quitté Abidjan

Laurent Gbagbo a été transporté en dehors d'Abidjan par les forces de l'ONU dans un lieu tenu secret et reste sous la protection de l'Onuci, a déclaré Farhan Haq, porte-parole adjoint de l'ONU.

Selon des responsables de l'ONU, Gbagbo devait être transféré vers le nord, une région favorable au président Alassane Ouattara.

18h15 [Libération] L'ex-ministre de l'Intérieur de Gbagbo est mort

L'ex-ministre de l'Intérieur de Laurent Gbagbo Désiré Tagro est mort dans la matinée du mardi 12 avril des suites de ses blessures infligées lors de l'assaut de la résidence du président sortant la veille. Il aurait été battu à coups de crosse.

18h00 [AFP/Abidjan.net] Le Malawi envoie 850 soldats en Côte d'Ivoire

Le Malawi a envoyé mardi 8 avril 850 soldats renforcer l'Onuci pour une mission de six mois à un an.

Lors d'une cérémonie organisée pour le départ des troupes dans la capitale Lilongwe, le président Bingu wa Mutharika a mis en garde.

«Vous ne saurez pas toujours qui est l'ennemi. Ils sont tous Ivoiriens, ils parlent la même langue, s'habillent de la même manière, mangent la même chose.»

17h45 [AFP/Abidjan.net] Bruxelles débloque 180 millions d'euros

La Commission européenne compte débloquer 180 millions d’euros d’aide à la reconstruction de la Côte d`Ivoire, a annoncé mardi 8 avril le commissaire européen chargé de l'aide au développement, Andris Piebalgs.

15h35 [Figaro] Paris apporte 400 millions d'euros d'aide d'urgence

Cette aide sera destinée «dans un premier temps à financer les dépenses d'urgence pour les populations, la ville d'Abidjan et le redémarrage des services publics essentiels», a annoncé mardi la ministre de l'Économie, Christine Lagarde.

 

15h30 [BBC News, RFI, Libération] Des tirs à l'arme lourde continuent à Abidjan

Au lendemain de l’arrestation de Laurent Gbagbo, des combats se sont poursuivis à Abidjan le mardi 12 avril avec des tirs sporadiques d’armes à feu mais aussi des tirs de mortier, selon Mark Doyle de la BBC.

Mardi matin, des tirs sporadiques ont été entendus à Yopougon, quartier pro-Gbagbo, et à Cocody, le quartier des résidences officielles, rapporte RFI.

«Il n'y a pas de voitures, quelques rares piétons, on préfère attendre de voir comment les choses vont évoluer avant de s'aventurer dehors. Rien est encore sûr», a confié un témoin à RFI.

Libération fait état de tirs à l'arme lourde à Cocody mais aussi au Plateau, quartier central administratif:

«Ce matin, on a vu un cortège de voitures avec beaucoup de 4X4: les gars de Cherif Ousmane [chef militaire des forces du président Alassane Ouattara, ndlr] nous ont dit qu'ils allaient déloger les snipers postés sur toutes les tours du Plateau. Quelques temps après leur passage, les fortes détonations ont commencé», raconte une jeune femme à l'AFP.

 

12h00 [AFP/Romandie News] Au moins 536 tués dans l'ouest depuis fin mars

Le Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme à Genève a présenté à la presse un bilan des tués dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, «dont la majorité dans la ville de Duékoué», probablement «depuis la dernière semaine de mars».

La porte-parole du Haut commissariat, Ravina Shamdasani a déclaré mardi 12 avril:

«Nos équipes de recherches dans l'ouest ont été renforcées (...) jusqu'à présent, nous avons établi que 536 personnes ont été tuées dans l'ouest du pays.»

La porte-parole a prévenu que ce chiffre était certainement «sous-estimé».

Le Comité international de la Croix-Rouge avait fait état d'au moins 800 morts rien qu'à Duékoué le 29 mars.

10h30 [Human Rights Watch, ONU] Gbagbo «ne devrait pas bénéficier d’un exil doré»

Selon le chef de la division Afrique de Human Rights Watch, Daniel Békélé:

«Laurent Gbagbo a été mis en cause de manière crédible dans des crimes contre l’humanité et d’autres atrocités dont il devra répondre.»

Après l’arrestation de l’ancien président ivoirien, Human Rights Watch a souligné que:

«Le nouveau gouvernement dirigé par Alassane Ouattara doit s’assurer que tous ceux qui sont responsables de cette page douloureuse de l’histoire ivoirienne soient jugés de manière équitable, quel que soit leur rang ou leur camp politique.»

Dans le même temps, le sous-secrétaire général des Nations unies aux droits de l’homme, Ivan Simonovic, de retour d’une mission en Côte d’Ivoire a déclaré à la presse que «des violations généralisées et systématiques» étaient commises à Abidjan.

Il a ajouté que, des experts de l’ONU des droits humains estiment à 400, le nombre de personnes tuées avant la récente escalade de la violence à Abidjan.

Selon M.Simonovic, Alassane Ouattara a promis de respecter les recommandations de l’Union africaine (UA) d’accorder l’amnistie aux personnes qui auraient simplement pris position pendant le conflit. Ceux qui ont commis des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité ne pourront pas bénéficier d’une amnistie.

9h00 [Abidjan.net] Déclaration télévisée d'Alasssane Ouattara

Lundi 11 avril, au soir de l'arrestation de son rival Laurent Gbagbo dans sa résidence, le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé ses compatriotes «qui seraient gagnés par un sentiment de vengeance, à s’abstenir de tout acte de représailles ou de violence.»

«En ces instants historiques pour notre pays, je vous invite au calme et à la retenue. Je demande à tous mes concitoyens de tout faire pour que la paix revienne définitivement.»

Le président Ouattara a promis «une commission Vérité et Réconciliation qui fera la lumière sur tous les massacres, les crimes et autres violations des Droits de l’Homme.»

«Afin de construire un Etat de droit, je demanderai au Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, d’engager une procédure judiciaire à l’encontre de Monsieur Laurent GBAGBO, de son épouse et de ses collaborateurs. Il leur sera réservé un traitement digne et leurs droits seront respectés.»

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Slate Afrique

La rédaction de Slate Afrique.

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