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Quand Twitter vient en aide aux Ivoiriens
Comment, en ces temps difficiles où la population ivoirienne reste à l’abri, et avec une réactivité immédiate, porter secours à une femme sur le point d’accoucher, renseigner des blessés à la recherche de médecins ou de médicaments, ou encore échanger des informations sur la présence de pilleurs dans la ville?
Le 5 avril 2011, l’organisation non gouvernementale Akendewa décide d'utiliser le réseau social Twitter pour apporter une assistance pratique aux victimes de la crise en Côte d’Ivoire, en utilisant le «hashtag» #civsocial. Sur Twitter, le hashtag est un mot-clé cliquable, précédé d'un #, permettant de regrouper les messages autour d’un même thème, d’un même lieu ou d’un même événement (source).
L’ONG créatrice de ce «fil rouge» numérique qui relaye les appels d’urgence des habitants d’Abidjan a voulu agir en utilisant un réseau social numérique suffisamment accessible à tous, notamment sur mobile.
Ligne gratuite
Forte de sa popularité et des services concrets rendus, l’initiative s’est développée jusqu’à mettre en place un service téléphonique basé au Ghana. Les utilisateurs de téléphones portables, n’étant pas en mesure à l'heure actuelle de recharger leur crédit, peuvent ainsi envoyer un message sur Internet ou appeler le numéro sans attendre que l’interlocuteur décroche, pour être ensuite rappelés par les bénévoles de l’association basés à Accra, à 300 kilomètres de la zone de conflit.
Sur le site internet de l’ONG, on peut lire à propos du financement de l’opération:
«Nous avons lancé une opération de collecte de fonds pour couvrir les charges de crédits de communication du centre d'appels.»
En précisant par ailleurs que «l’opérateur de téléphonie mobile Airtel Ghana a bien voulu fournir un tarif préférentiel de communication pour le centre d'appels, les cinq lignes dédiées et les téléphones».
Pour se porter volontaire, il suffit d'envoyer un mail à [email protected] avec pour objet: Volontaire #civsocial.