mis à jour le

Le Séléka n'a pas de programme politique
En dehors quelques revendications, la rébellion du Séléka n'avait qu'un seul objectif: faire partir Bozizé.
Le site d’information Fasozine met les pieds dans le plat au moment meme où le chef de la rebellion du Séléka officialise son intention d’endosser désormais les habits de chef de l’Etat de la Centrafrique.
«La crise centrafricaine s’est donc soldée par un coup d’Etat sans véritable programme politique», indique d’emblée Fasozine, dans des termes que très peu d’observateurs ont évoqués depuis le début de la marche des rebelles sur Bangui, en décembre 2012.
En effet, tout ce qui était dit, entendu et répété jusqu’ici étaient des revendications portant sur la liberation de prisonniers poltiques qui compose la collation rebelle, l’intégration des combattants du Séléka dans les FACA (Forces armées centrafricaines) et le depart des troupes sud-africaines.
Tout ceci mis à part, souligne Fasozine, «le Séléka n’affichait pas d’ambition politique claire». En revanche, sa force de frappe était incontestable, si l’on s’en tient à la facilité et la rapidité avec laquelle la rebellion a pris possession du palais presidentiel de Bangui. Cette meme force de frappe qui lui a permis de prendre le contrôle de 80% de ce pays de près de 623.000 kilomètres carrés, en seulement trois semaines.
Fasozine indique enfin que, Bozizé est surtout tombé du fait de son «incapacité à instaurer la démocratie dans son pays et la mal gouvernance qui a caractérisé son règne sans partage».