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EN DIRECT. Conclave : première fumée noire sur le Vatican
L'unique vote de la journée n'a pas permis de désigner un successeur à Benoît XVI, mardi. Les cardinaux se retrouveront mercredi.
Les cardinaux sont entrés en conclave peu après 17 h 30, mardi. Suivez les derniers événements en direct de Rome sur le Point.fr.
19 h 43. Ce n'est pas vraiment une surprise. L'unique vote de la journée n'a pas permis de désigner un successeur à Benoît XVI, mardi. La fumée noire s'est élevée au-dessus du Vatican. Demain mercredi, quatre scrutins sont prévus, deux dans la matinée et deux dans la soirée. Le nom du prochain pape pourrait être connu dès la fin de l'après-midi ou jeudi.
18 heures. Les cardinaux électeurs sont désormais isolés du monde dans la chapelle. Ils vont participer à une méditation dirigée par le cardinal maltais Prosper Grech. Puis ils procéderont à l'unique vote de la journée. Il est totalement improbable que le souverain pontife soit élu au premier scrutin et la fumée noire devrait s'élever au-dessus de la cheminée de la chapelle Sixtine vers 19 heures.
17 h 31. "Extra omnes !" La célèbre formule invitant les non-électeurs à quitter la chapelle Sixtine a été prononcée par le maître des célébrations liturgiques pontificales, Mgr Guido Marini. Le conclave peut commencer.
17 h 15. Très ému, le cardinal Scola, considéré comme le favori de ce conclave, a trébuché dans la lecture pour jurer de garder le secret. Le cardinal vietnamien Van Thuan a également juré. Il a été le dernier à arriver à Rome, car il attendait une place sur un vol low cost pour rejoindre la Ville éternelle.
17 heures. Les cardinaux prononcent le serment du secret. Un à un, une main posée sur l'Évangile, tous les cardinaux jurent de garder le secret absolu sur "tout ce qui concerne directement ou indirectement les votes et les scrutins pour l'élection du souverain pontife." Malgré la pluie, la cérémonie est également suivie par des pèlerins sur des écrans géants installés place Saint-Pierre.
16 h 50. Tous les cardinaux sont vêtus de rouge, sauf le patriarche d'une Église orientale qui est habillé de noir.
16 h 40. Les cardinaux électeurs sont en procession solennelle de la chapelle Paolina vers la chapelle Sixtine. Ils chantent "Veni Creator" le chant de la liturgie de la Pentecôte. Les premiers sont déjà dans la chapelle Sixtine devant le Jugement dernier de Michel-Ange.
16 h 30. Ce sont les cardinaux de la curie qui ouvriront et fermeront le cortège d'entrée en conclave. Les premiers à pénétrer dans la chapelle Sixtine seront les cardinaux Versaldi et Harvey, alors que le cardinal Ré entrera en dernier.
16 h 15. Les 115 cardinaux électeurs sont en train de se diriger en autobus de la maison Sainte-Marthe ou ils résident vers le palais apostolique. Dans le palais, ils se réunissent dans la chapelle Pauline, construite par Paul II en 1537, sous deux fresques de Michel Ange : le martyre de saint Pierre et la conversion de Saint Paul.
15 heures. Totalement coupés du monde, les cardinaux procéderont probablement au premier vote pour désigner le successeur de Benoît XVI, après sa démission spectaculaire et historique. Quatre scrutins sont prévus chaque jour, deux en matinée et deux l'après-midi. Tous les bulletins seront brûlés en fin de journée pour effacer toute trace de scrutins très secrets dont les cardinaux ne peuvent faire état. Grâce à l'adjonction de fumigènes s'échappera une fumée noire si aucun pape n'est élu, blanche en cas d'élection.
14 h 30. La chapelle Sixtine est fin prête à recevoir les cardinaux.
13 h 30. Dans trois heures précisément, les cardinaux partiront en procession, au chant de la litanie des saints, jusqu'à la chapelle Sixtine, peinte par Michel-Ange. Là, chacun d'eux devra, la main posée sur l'Évangile, "jurer de garder le secret absolu sur tout ce qui concerne directement ou indirectement les votes et les scrutins pour l'élection du souverain pontife". Selon un rituel immuable et strict, hérité du Moyen Âge, les portes seront ensuite fermées "à clé". Le conclave commencera.
13 heures. Petite gaffe d'avant conclave ? Le cardinal de São Paulo Odilo Pedro Scherer a écrit dans une revue franciscaine publiée au Brésil : "Cinquième commandement : tu ne voleras pas." Erreur digne d'un enfant de choeur dissipé, car il s'agit, en réalité, du huitième commandement. Tout le monde peut se tromper, même un prince de l'Église. Mais la révélation de cette boulette cardinalice la veille du conclave fait sourdre un terrible soupçon : a-t-on voulu couler la candidature d'un des favoris à la succession de Benoît XVI ?
12 heures. Sur les 115 électeurs, tous créés par Jean-Paul II ou Benoît XVI, une dizaine étaient cités ces derniers jours comme des "papabili", autrement dit des "papes possibles". Le Point.fr a, de son côté, repéré les suivants :
- Oscar Maradiaga, le Jean-Paul II latino
- Timothy Dolan, l'archevêque de New York
- Tarcisio Bertone, le "faiseur de papes"
- Marc Ouellet, le rassembleur
- Odilo Scherer, le Brésilien star des réseaux sociaux
- Angelo Scola, cet Italien favori des étrangers
- Schönborn n'est pas prophète en son pays
Une chose est sûre : tous les "papabili" ont des profils semblables, ils sont conservateurs, plus soucieux d'empêcher que la foi se dilue que d'engager les réformes que le monde voudrait en matière de moeurs.
11 heures. Le cardinal Angelo Sodano, doyen du Sacré Collège, prononce dans son homélie le nom de l'ex-pape Benoît XVI, un tonnerre d'applaudissements retentit pendant une minute dans la basilique et sur la place.
10 h 30. La messe "pro eligendo pontifice" (pour l'élection du pontife romain) s'ouvre. Sur fond de chants grégoriens, les 115 cardinaux électeurs défilent solennellement en habit pourpre et coiffés de leur mitre dans l'allée centrale de la plus grande église de la chrétienté.
Le Point
19 h 43. Ce n'est pas vraiment une surprise. L'unique vote de la journée n'a pas permis de désigner un successeur à Benoît XVI, mardi. La fumée noire s'est élevée au-dessus du Vatican. Demain mercredi, quatre scrutins sont prévus, deux dans la matinée et deux dans la soirée. Le nom du prochain pape pourrait être connu dès la fin de l'après-midi ou jeudi.
18 heures. Les cardinaux électeurs sont désormais isolés du monde dans la chapelle. Ils vont participer à une méditation dirigée par le cardinal maltais Prosper Grech. Puis ils procéderont à l'unique vote de la journée. Il est totalement improbable que le souverain pontife soit élu au premier scrutin et la fumée noire devrait s'élever au-dessus de la cheminée de la chapelle Sixtine vers 19 heures.
17 h 31. "Extra omnes !" La célèbre formule invitant les non-électeurs à quitter la chapelle Sixtine a été prononcée par le maître des célébrations liturgiques pontificales, Mgr Guido Marini. Le conclave peut commencer.
17 h 15. Très ému, le cardinal Scola, considéré comme le favori de ce conclave, a trébuché dans la lecture pour jurer de garder le secret. Le cardinal vietnamien Van Thuan a également juré. Il a été le dernier à arriver à Rome, car il attendait une place sur un vol low cost pour rejoindre la Ville éternelle.
17 heures. Les cardinaux prononcent le serment du secret. Un à un, une main posée sur l'Évangile, tous les cardinaux jurent de garder le secret absolu sur "tout ce qui concerne directement ou indirectement les votes et les scrutins pour l'élection du souverain pontife." Malgré la pluie, la cérémonie est également suivie par des pèlerins sur des écrans géants installés place Saint-Pierre.
16 h 50. Tous les cardinaux sont vêtus de rouge, sauf le patriarche d'une Église orientale qui est habillé de noir.
16 h 40. Les cardinaux électeurs sont en procession solennelle de la chapelle Paolina vers la chapelle Sixtine. Ils chantent "Veni Creator" le chant de la liturgie de la Pentecôte. Les premiers sont déjà dans la chapelle Sixtine devant le Jugement dernier de Michel-Ange.
16 h 30. Ce sont les cardinaux de la curie qui ouvriront et fermeront le cortège d'entrée en conclave. Les premiers à pénétrer dans la chapelle Sixtine seront les cardinaux Versaldi et Harvey, alors que le cardinal Ré entrera en dernier.
16 h 15. Les 115 cardinaux électeurs sont en train de se diriger en autobus de la maison Sainte-Marthe ou ils résident vers le palais apostolique. Dans le palais, ils se réunissent dans la chapelle Pauline, construite par Paul II en 1537, sous deux fresques de Michel Ange : le martyre de saint Pierre et la conversion de Saint Paul.
15 heures. Totalement coupés du monde, les cardinaux procéderont probablement au premier vote pour désigner le successeur de Benoît XVI, après sa démission spectaculaire et historique. Quatre scrutins sont prévus chaque jour, deux en matinée et deux l'après-midi. Tous les bulletins seront brûlés en fin de journée pour effacer toute trace de scrutins très secrets dont les cardinaux ne peuvent faire état. Grâce à l'adjonction de fumigènes s'échappera une fumée noire si aucun pape n'est élu, blanche en cas d'élection.
14 h 30. La chapelle Sixtine est fin prête à recevoir les cardinaux.
13 h 30. Dans trois heures précisément, les cardinaux partiront en procession, au chant de la litanie des saints, jusqu'à la chapelle Sixtine, peinte par Michel-Ange. Là, chacun d'eux devra, la main posée sur l'Évangile, "jurer de garder le secret absolu sur tout ce qui concerne directement ou indirectement les votes et les scrutins pour l'élection du souverain pontife". Selon un rituel immuable et strict, hérité du Moyen Âge, les portes seront ensuite fermées "à clé". Le conclave commencera.
13 heures. Petite gaffe d'avant conclave ? Le cardinal de São Paulo Odilo Pedro Scherer a écrit dans une revue franciscaine publiée au Brésil : "Cinquième commandement : tu ne voleras pas." Erreur digne d'un enfant de choeur dissipé, car il s'agit, en réalité, du huitième commandement. Tout le monde peut se tromper, même un prince de l'Église. Mais la révélation de cette boulette cardinalice la veille du conclave fait sourdre un terrible soupçon : a-t-on voulu couler la candidature d'un des favoris à la succession de Benoît XVI ?
12 heures. Sur les 115 électeurs, tous créés par Jean-Paul II ou Benoît XVI, une dizaine étaient cités ces derniers jours comme des "papabili", autrement dit des "papes possibles". Le Point.fr a, de son côté, repéré les suivants :
- Oscar Maradiaga, le Jean-Paul II latino
- Timothy Dolan, l'archevêque de New York
- Tarcisio Bertone, le "faiseur de papes"
- Marc Ouellet, le rassembleur
- Odilo Scherer, le Brésilien star des réseaux sociaux
- Angelo Scola, cet Italien favori des étrangers
- Schönborn n'est pas prophète en son pays
Une chose est sûre : tous les "papabili" ont des profils semblables, ils sont conservateurs, plus soucieux d'empêcher que la foi se dilue que d'engager les réformes que le monde voudrait en matière de moeurs.
11 heures. Le cardinal Angelo Sodano, doyen du Sacré Collège, prononce dans son homélie le nom de l'ex-pape Benoît XVI, un tonnerre d'applaudissements retentit pendant une minute dans la basilique et sur la place.
10 h 30. La messe "pro eligendo pontifice" (pour l'élection du pontife romain) s'ouvre. Sur fond de chants grégoriens, les 115 cardinaux électeurs défilent solennellement en habit pourpre et coiffés de leur mitre dans l'allée centrale de la plus grande église de la chrétienté.
Le Point