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Simon Compaoré : Ce bibèega va nous manquer

Une page de l'histoire de Ouagadougou  vient donc de se tourner. Ecrite par moments dans l'exaltation, parfois aussi dans la douleur, elle aura tenu en haleine les  habitants de la capitale, et même des autres localités du Burkina, ces dix -huit dernières années. C'est en effet en 1995 que Simon Compaoré emménage, pour un bail qui se révélera long, à l'Hôtel de ville à la faveur du processus de décentralisation  et des premières élections municipales consécutives au renouveau démocratique. Celui qui s'installé est un «tengê biiga» (2) de Mankougoudougou  (secteur 9)  et tient à le faire savoir, tout comme il ne fait pas mystère de son ambition de transformer sa ville natale, où le désordre, la saleté et l'incivisme ont élu domicile depuis des lustres. Avec comme leitmotivs «Ouagadougou sera ce que les Ouagavillois veulent qu'elle soit» ou «where there is a will, there is a way».

L'Observateur Paalga

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