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Les vraies raisons de la grève générale au Gabon

Le Gabon est en mode pause. Le principal syndicat du secteur pétrolier, l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) a décrété une grève générale le 9 mars suite à l’échec des négociations portant entre autres sur la réhabilitation des agents licenciés à la société Schlumberger à Port-Gentil, annonce l’Agence Ecofin.

Le syndicat estime que l’Etat n’a pas donné suffisamment de garanties sur la maitrise de la main-d’œuvre étrangère et d’autres revendications.

Depuis le déclenchement de la grève, la production pétrolière est gravement touchée, souligne RFI.

« (…) Nous sommes à près de 60% de l’arrêt des installations et nous allons continuer», note Guy Aurat Reteno, secrétaire général de l’Onep. Pour ce dernier, pas question de battre en retraite.

 «Nous avons sécurisé les piquets de grève à Port-Gentil, et je prends aussi sur moi l’engagement de venir à Libreville consulter mes adhérents, de respecter le mot d’ordre de grève, discuter avec eux des raisons du service minimum, et vérifier que ces conditions de service minimum sont bien respectées», poursuit-il.

L’Onep souhaite la réouverture du centre de santé de l’entreprise, fermé par la direction de l’entreprise, la nomination d’un nouveau secrétaire général et l’expulsion de tous les étrangers exerçant à des postes susceptibles d’être occupés par des gabonais.

L’organisation syndicale a décidé de n’assurer que le service minimum dont l’arrêt pourrait avoir un impact négatif sur la santé, la vie et la sécurité des hommes.

Lu sur Agence Ecofin, RFI

 

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