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Mali - Les militaires ex-putschistes de Kati prêts à se retirer

Les choses devraient aller mieux au Mali. Quelques jours après la reconquête des villes du Nord par les forces françaises et maliennes, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a engagé des pourpalers avec les ex-putschistes maliens, tombeurs du président Amadou Toumani Touré (ATT) le 22 mars 2012 en vue d'une sortie de crise.

Les militaires de Kati devraient bientôt quitter leur camp. Des émissaires du capitaine Amadou Sanogo, leur chef, se sont rendus à Ouagadougou au Burkina Faso puis à Abidjan en Côte d’Ivoire auprès de la médiation afin de trouver une sortie honorable, informe RFI.

En échange, les hommes de Sanogo voudraient occuper des postes consulaires ou bénéficier de retraites dorées à Bamako.

Des doléances qui de l’avis d’un chargé du dossier de la Cédéao ne devrait pas poser de problèmes. Seul bémol: résoudre l’énigme du capitaine Sanogo.

Nommé par décret président du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité, le chef des putschistes souhaite garder ce poste pour poursuivre la réforme de l'armée.

Une exigence non négociable pour la Cédéao qui exige le retrait total des militaires du pouvoir. Mais la Cédéao indique que les pourparlers se poursuivent et que «Kati ne constitue plus un blocage dans le processus de réconciliation» au Mali.

Lu sur RFI


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