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Mali - L'armée française entre dans la dernière ville occupée par les islamistes
La prise de Kidal est la dernière étape de la «Blitzkrieg» de l’armée française, comme la qualifie le blog Secret Défense du journaliste Jean-Dominique Merchet de l'hebdomadaire Marianne, qui après avoir chassé les islamistes de Gao et Tombouctou a poussé son opération éclair jusque dans cette cité majeure du Nord-Mali.
Après l’avancée en deux temps dans la boucle du Niger, avec la prise de Gao dans la nuit du 24 au 25 janvier, puis celle de Tombouctou dans la nuit du 27 au 28 janvier, l’armée française est arrivée à Kidal en moins de 24 heures depuis Tombouctou.
Selon des sources concordantes citées par l’AFP et la BBC, les islamistes auraient quitté la ville laissant le champ libre aux Français suivis par les Maliens.
Le porte-parole de l’armée française, le colonel Thierry Burkhard a ainsi confirmé que «les éléments français s’étaient déployés cette nuit à Kidal.»
«Les hélicoptères français survolent la ville et leur flotte aérienne s’est posée à l'aéroport», confie une source de sécurité.
Cependant, le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA) qui s’est récemment séparé de Ansar Dine, avance qu’il contrôle toujours Kidal. Ce que le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) affirme aussi de son côté.
Mais un porte-parole du MIA a également annoncé que les Français étaient en ville et que des discussions avec les chefs du mouvement islamiste étaient en cours. Le MNLA a lui expliqué vouloir «exterminer les groupes terroristes du Nord-Mali avec les Français» tout en ne voulant pas un retour de l’armée malienne, accusée d’exactions dans la zone.
La «reconquête» de Kidal devrait en tout cas marquer la fin de la première phase de l’opération Serval au Mali, explique le blog Secret Défense.
Lu sur BBC, Secret Défense
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