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Vicus Visser, le «Justin Bieber sud-africain» (VIDEOS)

Aux Etats-Unis on l'appelle le «Bieber de Bloem» —en référence à la star juvénile canadienne de la pop Justin Bieber—.

Lui s'appelle Vicus Visser, c'est un jeune Sud-Africain habitant dans le township de Heidedal, près de Bloemfontein dans le centre de l'Afrique du Sud, rattrapé par son destin de chanteur international, rapporte le Guardian.

Au départ, une vieille vidéo de deux minutes qui a fait le buzz sur Youtube.

On y voit un garçon d'une dizaine d'années interpréter avec un talent hors du commun la chanson R'n'B «These arms». C'était il y a deux ans.

Omar Grant, un chasseur de têtes pour le label Sony's Epic Records label, lance un appel à témoin sur Facebook. Le problème: il cherche un garçon de dix ou douze ans. Vicus en a alors 17. Radio, télévision, réseaux sociaux, partout on recherche ce jeune prodige africain.

Après deux ans de recherches, l'empire du disque américain a enfin retrouvé ce talent prometteur. 

Vicus, qui a maintenant 19 ans, se souvient bien du jour où il a chanté ce tube du groupe All for one:

«Ce jour-là, je n'avais rien à faire, donc j'ai chanté. Une copine est venue me voir et elle m'a écouté. Elle m'a supplié de lui chanter encore une fois pour qu'elle puisse filmer. Plus tard, elle l'a envoyé à beaucoup de gens autour d'elle et j'étais furieux»

Aujourd'hui, Vicus n'en veut plus du tout à son amie. Grâce à elle, il est aujourd'hui courtisé par les plus prestigieuses maisons de disque américaines: Universal, Atlantic, Sony International...

Pour la première fois, le jeune artiste se prépare à partir aux Etats-Unis pour y donner un concert.

 «Je suis tout excité. C'est un rêve qui devient réalité.»

Il pourrait rester y vivre. Mais Vicus a commencé sa carrière en Afrique du Sud, et avant tout il tient à terminer ses études. 

 «J'ai dit non à l'Amérique car je suis d'abord sud-africain. Je ne me suis pas inquiété pour l'argent, ce n'est pas important pour moi. C'était très tentant mais je suis content d'avoir fait ce qui était juste», se félicite-t-il. 

Un choix qui ne l'empêchera pas de chanter en février à Washington pour rendre hommage à Nelson Mandela et Martin Luther King.

«une énorme opportunité de faire la fierté de mon pays

Lu sur The Guardian

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