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Explosion d'une bombe près d'une église à Madalla, décembre 2011. © REUTERS/Afolabi Sotunde
Explosion d'une bombe près d'une église à Madalla, décembre 2011. © REUTERS/Afolabi Sotunde

Nigeria: comment en finir avec la nébuleuse Boko Haram

Spécialiste du Nigeria, Marc-Antoine Pérouse de Montclos analyse pour Slate Afrique les racines de la violence islamiste.

SlateAfrique - Vous évoquez une augmentation de la violence au Nigeria pour l’année 2012, fait étonnant pour une année sans élections. A quoi est due cette violence? 

Marc - Antoine Pérouse de Montclos - C’est véritablement la première fois, depuis 2006, qu’on observe une augmentation de la violence mortifère hors période électorale, bien que de manière générale la tendance soit quand-même à la baisse.

Les années précédentes, on assistait à une augmentation de la violence mortifère avant, pendant et après le moment des élections, du fait de la recrudescence d’assassinats politiques ou de la contestation des résultats.

Mais, il faut contextualiser ce genre de données. Si les chiffres augmentent, en réalité les taux d’homicides, eux, diminuent; puisque la population nigériane ne cesse de croître.

Sur le plan historique, la période où on a le plus de pertes en vies humaines reste quand-même la guerre du Biafra (guerre civile déclenchée après la déclaration d’indépendance du sud-est du Nigeria et qui dura de 1967 à 1970, Ndlr), une époque durant laquelle l’Etat nigérian était beaucoup plus faible et menacé.

Aujourd’hui, l’augmentation de la violence au Nigeria est le résultat de tensions liées à deux foyers: la région du Plateau, avec un conflit entre chrétiens et musulmans dans la ville de Jos, et, d’autre part, le nord-est du pays où se produisent la plupart des attentats de Boko Haram.

Ceux-ci sont moins intenses qu’ils n’ont pu l’être, par exemple, en janvier 2012 avec l’attaque massive sur Kano. Aujourd’hui, nous n’avons plus d’attaques de cette ampleur. En revanche il y a, quasiment sur une base quotidienne, des attaques qui font en général moins d’une dizaine de morts, mais qui sont tout aussi mortifères que les attaques plus spectaculaires des années précédentes.

On a aussi un phénomène de «tâche d’huile». Boko Haram s’est étendu territorialement. Au départ, le groupe n’était actif que dans deux des trente-six Etats du Nigeria —le Yobé et le Borno— mais, aujourd’hui, la secte est présente dans toute la zone nord-est, jusqu’à Abuja la capitale, et même un peu dans le nord-ouest.

SlateAfrique - Boko Haram a-t-il les moyens de commettre des attaques dans le sud du pays, à Lagos, la capitale économique du pays, par exemple?

M.-A. Pérouse - C'est, évidemment, la question que tout le monde se pose. Si cela se produit, le conflit changerait de dimension. Tant que Boko Haram reste confiné dans des zones essentiellement musulmanes, cela ne perturbe pas aussi grandement l’Etat que si cette violence se propageait dans le sud. Car le Nigeria utile économiquement, c’est le sud.

Le cas du MEND, le mouvement d’émancipation du delta du Niger, était un problème local qui a très vite pris une ampleur nationale. Car, le MEND pouvait bloquer la production pétrolière qui fournit 95% du budget de l’Etat. Il y avait là un levier d’influence et de négociation politique que n’a absolument pas Boko Haram.

Dans le nord, on trouve, en effet, très peu de ressources naturelles. La région ne rapporte presque rien au pouvoir central. Donc, finalement, tant que Boko Haram s’attaquait aux musulmans du nord on ne pouvait pas dire que cela bouleversait fondamentalement la stabilité de l’Etat nigérian.

En revanche, si des groupes islamistes se mettaient à attaquer le sud à dominante chrétienne, le conflit prendrait alors une nouvelle dimension, notamment sur le plan symbolique, puisque cela réveillerait de vieux clivages, sachant que le Nigeria est souvent compris en termes d’opposition entre le nord musulman et le sud chrétien, même si c’est en réalité beaucoup plus compliqué que cela.

SlateAfrique - Certains analystes parlent de «plusieurs» Boko Haram, évoquant les différentes cellules géographiques et idéologiques du groupe. Vous parlez même de «groupes dissidents». Comment expliquez-vous ces récentes divisions —scissions— au sein de Boko Haram?

M.-A. Pérouse - A mon sens, il y a tout d’abord une division entre le canal historique de Boko Haram et ses dissidences. La secte créée par Mohamed Yusuf (le chef spirituel de Boko Haram, décédé en 2009), vers 2002, n’attaquait pas les communautés chrétiennes, mais celles-ci sont désormais ciblées par des groupes professionnalisés au contact d’une mouvance terroriste internationale.

Jusqu’à la grande répression de 2009, les principaux ennemis du canal historique de Boko Haram n’étaient pas les chrétiens mais les mauvais musulmans accusés de mal appliquer la charia.

Selon Mohamed Yousuf, un Etat laïc ne pouvait pas correctement appliquer la loi islamique. L’objectif était donc de mettre en place une République islamique, un discours qui n’était, bien sûr, pas recevable au sud.

Ensuite, il y a le Boko Haram d’avant 2009 et le Boko Haram d’après 2009. L’affaire aurait pu en rester là. Boko Haram aurait pu n’être qu’une secte d’illuminés, avec un discours assez violent mais sans basculer dans le terrorisme.

Ce qui s’est passé, c’est la grande répression militaire de 2009. En 2009 donc, il y a eu des affrontements entre les militants de Boko Haram et la police (à Maiduguri, ville du nord-est du Nigeria et fief historique de la secte, Ndrl).

L’armée est intervenue et a massacré 700 personnes qui n’étaient pas forcément des membres de Boko Haram. La chaîne Al Jazeera a d’ailleurs diffusé les images d’hommes sans défense abattus froidement par les forces armées. Le leader de Boko Haram, Mohamed Yusuf, a lui-même été exécuté par la police lors de cette répression.

Après cette répression de 2009, le mouvement est devenu complètement clandestin et ses cadres se sont enfuis à l’étranger. C’est à ce moment-là qu’ils sont récupérés par une mouvance djihadiste internationale qui va les convaincre de l’inutilité de la protestation pacifique.

On leur dit:  

«Il faut monter en puissance dans la violence!»

Lorsque ces cadres reviennent au Nigeria, ils vont donc passer à un stade supérieur et ne vont plus seulement viser à faire appliquer la loi islamique au Nigeria. Ce qui compte maintenant, c’est de déstabiliser l’Etat avec une stratégie terroriste qui permet de provoquer la peur et la panique.

C’est le cas pour Mamman Noor, un dissident de Boko Haram qui dit avoir été formé par le groupe islamiste Al-Shabab en Somalie.

SlateAfrique - Boko Haram est-il aussi puissant qu'il veut le faire croire?

M.-A. Pérouse - Avant la grande répression de 2009, les revendications de Boko Haram sont d’ordre local. Après 2009, on assiste à un changement du discours de la secte qui devient plus djihadiste et globale.

Aujourd’hui, Boko Haram est en quelque sorte divisé. La secte n’a plus sa mosquée à Maiduguri et son leader originel Mohamed Yusuf est mort. Son remplaçant, Aboubakar Shekau, ne dirige vraiment qu’une partie de Boko Haram.

Enfin, il y a tout un tas d’autres groupes dissidents de Boko Haram —dont Ansaru, le groupe à l’origine de l’enlèvement d’un Français, à Katsina, en décembre 2012 (l’ingénieur Francis Colump employé au Nigeria par l’entreprise Vergnet, a été enlevé dans l’Etat de Katsina frontalier avec le Niger le 19 décembre 2012, Ndrl)— qui se retrouvent dans un discours djihadiste international, qui n’était pas du tout le discours de Boko Haram à l’origine.

Le risque au Nigeria ne vient donc pas tant du canal historique de Boko Haram, dont les revendications sont un peu différentes, mais d’une mouvance terroriste qui se sert désormais du terrain nigérian pour professer une idéologie djihadiste selon laquelle il faut chasser les « croisés » de la terre d’islam.

SlateAfrique - Des militaires ont été accusés à la fois de financer la secte et de terroriser la population du nord-est. Quel est le rôle joué par les militaires dans cette insurrection?

M.-A. Pérouse - Sur l’armée, je ne suis pas très optimiste. Les militaires présents sur place ont pour le moment été incapables d’avoir une stratégie contre-insurrectionnelle, ce que les Américains ont appelé durant la guerre du Vietnam le Wham, c’est-à-dire «gagner les cœurs et les esprits de la population» (Winning the hearts and minds). Une guerre se gagne à 10 ou 20% par la force militaire et à au moins 80% par la force politique et la propagande.

Or, dans le Borno, cœur de l’insurrection de Boko Haram, cette stratégie n’est absolument pas appliquée. L'armée n’y a utilisé que le bâton et pas la carotte. Ceci pose un véritable problème, car la population du nord-est a peur de l’armée autant que de Boko Haram —et donc elle ne collabore pas avec les forces de sécurité.

On est dans l’omerta totale: la population n’est pas forcément d’accord avec le discours de Boko Haram, mais elle ne collabore pas avec l’armée. La situation est, en revanche, très différente dans le nord-ouest du pays où, d’une part, les chefs traditionnels ont encore une assise et où, d’autre part, la population a encore confiance en l’armée. On y dénonce donc les membres de la secte.

Ce qu’il faut retenir c’est que cette stratégie de confrontation et de violence de l’armée n’a pas vraiment évolué. Des négociations avaient été initiées en Arabie Saoudite, mais elles n’ont pas abouti.

Le gouvernement, qui n’envisage pas de procédure d’amnistie comme ce fut le cas avec le MEND, n’a pas encore ressenti l’absolue nécessité de négocier.

Et il ne faut pas oublier qu’il y a au sein des forces armées une culture de la violence qu’on ne peut pas changer du jour au lendemain. Dans plus de la moitié des conflits mortifères où elles interviennent, les forces de sécurité tirent et tuent, rajoutant une strate de violence.

Ce n’est pas de la bavure: il y a une impunité complète. Et donc quand les policiers et les militaires vont dans le nord-est du pays, notamment dans certains quartiers de Maiduguri qu’ils soupçonnent d’abriter des membres de la secte, il leur arrive de tuer des civils sans être inquiétés pour leurs crimes.

SlateAfrique – Vous dites que les cibles de Boko Haram sont, avant tout, des musulmans modérés. Mais la secte fait quand-même de nombreuses victimes chrétiennes. Comment expliquez-vous les attaques commises à l’encontre des communautés chrétiennes dans le nord?

M.-A. Pérouse - Les premières attaques contre les communautés chrétiennes datent de 2010. Il s’agit d’assauts contre les églises à Jos. Avant, il n’y avait pas d’attaques contre les chrétiens identifiés comme tels, ou contre les églises.

Il y a eu, avant 2009, quelques chrétiens qui ont été tués non pas en tant que chrétiens. Mais parce qu’ils renseignaient les services de sécurité ou parce qu’ils avaient rompu la loi islamique appliquée dans le Borno en consommant de l’alcool, par exemple.

A cette époque, Boko Haram s’en prend aux mauvais musulmans, aux musulmans corrompus. Je pense ici bien sûr au gouverneur Ali Modu Sheriff (l’ancien gouverneur de l’Etat du Borno, Ndrl) qui était leur ennemi public numéro 1.

Il y a un basculement qui s’opère en 2010, avec le retour des cadres exilés après la grande répression et qui ont été pris en charge dans leur exil par une mouvance djihadiste internationale.

On le voit dans le discours du groupe dissident Ansaru (groupe djihadiste dissident de Boko Haram et responsable du kidnapping de l’ingénieur français Francis Colump, Ndrl): pour eux il faut attaquer les chrétiens, les vrais ennemis de l’islam.

La rupture de 2010 est également liée à une volonté d’attaquer l’Etat. Depuis lors, les églises de la région sont systématiquement attaquées le jour de Noël, ce qui est une façon de toucher des cibles qui ont une répercussion médiatique beaucoup plus forte.

Et ça marche. Quand vous avez 700 personnes tuées par les forces de sécurité nigérianes en 2009, la presse internationale en parle à peine, mais lorsque vous avez une quarantaine de chrétiens assassinés comme en 2011, cela fait beaucoup plus de bruit.

Enfin, il faut être précis sur les cibles visées. Les chrétiens tués par Boko Haram dans le Borno sont pour la plupart des autochtones qui vont être enterrés localement. Le risque de représailles dans le reste du pays est donc moins important.

En revanche, quand il y avait eu des émeutes à Kaduna (ville du centre-nord du Nigeria) contre les Ibos, qui eux sont des chrétiens du sud, et que les corps avaient été rapatriés dans le sud, cela avait provoqué des représailles contre les minorités musulmanes du sud.

Aujourd’hui, Boko Haram ferait donc beaucoup plus de dégâts s’il s’en prenait aux Ibos. S’il ne le fait pas, c’est peut-être parce que ceux-ci sont mieux organisés en milices d’auto-défense. Dans un quartier ibo comme le Sabon Gari de Kano, par exemple, toutes les allées et venues sont extrêmement surveillées, ce qui est moins le cas des autochtones chrétiens dispersés en milieu rural.

SlateAfrique - Fils d’une élite éduquée ou étudiants coraniques issus de milieux pauvres, qui sont les militants de Boko Haram?

M.-A. Pérouse - Sur les origines sociales des membres de Boko Haram il y a beaucoup de spéculations, et de nombreux Nigérians imaginent que ce sont tous des analphabètes. Ils pensent que ce sont essentiellement des Almajirai (étudiants coraniques itinérants) qui ont une vague connaissance de la langue arabe et sont réduits souvent à la mendicité pour payer leur marabout.

La position n’est plus aussi considérée qu’elle a pu l’être autrefois. Les Almajirai sont souvent vus comme corvéables à merci et prêts à commettre des attentats-suicides contre une poignée de dollars. Ça, c’est la perception nigériane.

En réalité, il y a surement des Almajirai qui sont membres de Boko Haram parce qu’ils ont été touchés par le charisme fort de Mohammed Youssouf à l’époque où il prêchait dans sa mosquée de Maiduguri.

Il y a aussi des gens éduqués qui, dès le début des années 2000, se rallient au groupe par rejet de l’éducation occidentale, qui est accusée de corrompre l’islam traditionnel. Certains brûlent même leur diplôme de l’université de Maiduguri. Vous avez des cadres de la secte qui montrent une intelligence réelle —au sens économique du terme. Il y a donc des têtes pensantes au sein de ce mouvement.

Boko Haram ne peut pas être réduit à une révolte des laissés pour compte. De même que leur rejet des technologies occidentales n’est pas aussi total que ce qu’on a pu dire. J’ai moi-même eu accès à un manuscrit rédigé par Mohamed Yusouf dans lequel il expose, entre autres, son avis sur l’éducation occidentale.

Il y rejette les valeurs et les aspects de la modernité occidentale qui, selon lui, ne sont pas compatibles avec le «vrai» islam tel qu’il l’entend. Mais il ne rejette pas tous les éléments de progrès en tant que tels. Par exemple, lors de son arrestation, on a retrouvé chez lui des voitures, des ordinateurs, des téléphones portables. Il utilisait donc des technologies d’importation occidentale.

Et les attentats commis par Boko Haram utilisent, eux aussi, des techniques modernes: des vidéos sont diffusées pour revendiquer les attaques, et les kamikazes utilisent des motos pour se déplacer rapidement.

Donc, le refus des technologies d’importation occidentale n’est pas entier, contrairement à d’autres sectes quiétistes qui, au Nigeria, se sont regroupées dans des villages fonctionnant en «cités célestes» sans électricité, sans voiture, sans aucun recours aux technologies modernes.

SlateAfrique - Boko Haram reçoit-il des financements étrangers?

M.-A. Pérrouse - En termes de financements, il faut distinguer plusieurs périodes. Tout d’abord, il y a les cotisations des membres dont on parle trop peu et qui sont essentielles. Le fonds de commerce de Mohamed Yusuf, c’était les dons des fidèles à la mosquée.

En 2003 et 2004, la secte devient très populaire dans le nord-est et Mohamed Yusuf s’allie brièvement au gouverneur Sheriff. En fait, le gouverneur achète la caution de la secte pour gagner des votes. Donc, à partir de 2003 et jusqu’à 2007; peut-être même jusqu’à 2009 ; il y a des fonds dispensés par les gouverneurs du nord-est.

Après 2009, le mouvement devient clandestin, les cadres partent en exil et une partie des membres s’installe à Kano (métropole du nord du Nigeria, elle est la deuxième ville du pays en termes de population, Ndrl).

Apparemment, ces membres qui venaient de se faire chasser de Maiduguri se sont mis d’accord avec les représentants politiques à Kano. L’idée c’était:  

«On ne vous attaque pas et vous ne nous attaquez pas, et vous nous donnez l’argent pour subsister.»

Mais, à mon avis, depuis les gros attentats comme celui contre l’ONU (l’attentat suicide, le 26 août 2011, contre la représentation des Nations unies à Abuja, capitale fédérale du Nigeria, Ndrl), les financements venus des gouverneurs ou de responsables politiques du nord n’existent plus.

Malgré les théories de complot permanent que l’on entend au Nigeria, je pense qu’il n’y a plus aujourd’hui aucun homme politique du nord qui soit assez fou pour prendre le risque de financer Boko Haram.

Ce fut, en revanche, le cas par le passé, et surtout avec le gouverneur Sheriff, qui avait sa milice personnelle utilisée pour gagner les élections de 2003. Celle-ci a en grande majorité intégré Boko Haram, dès lors que Sheriff arrêta de la financer.

Depuis deux ou trois ans on voit aussi une recrudescence des attaques de banques. L’idée est de pratiquer une sorte d’impôt révolutionnaire sous prétexte que les banques pratiquent l’usure, qui est haram.

Quant aux pays arabes, je n’ai pas eu d’évidence de tels financements. Il y a eu des rumeurs, notamment au Niger, selon lesquelles Kadhafi aurait financé Boko Haram. Ce sont des rumeurs. Il n’y a pas d’évidence.

Le fait qu’il y ait une recrudescence des attaques de banques montre justement, selon moi, que Shekau n’a plus accès aux financements de certains gouverneurs corrompus —et n’a pas non plus de financement extérieur.

En revanche, il faut à nouveau distinguer les dissidences de Boko Haram, et en particulier Ansaru, qui elles sont clairement financées de l’extérieur par la mouvance al-Qaida et probablement par des pays arabes.

Propos recueillis par Pierre Cherruau et Lou Garçon

A lire aussi la première partie de l'interview de Marc-Antoine Pérouse de Montclos

 

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Pierre Cherruau et Lou Garçon

Pierre Cherruau et Lou Garçon sont journalistes.

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