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Nord-Mali: Revue des troupes africaines en présence

«Nous sommes prêts à accomplir notre mission avec efficacité», annonce devant les caméras de l'AFP, un représentant des troupes togolaises au Mali arrivées au soir du 17 janvier 2013.

Une semaine après le début de l’intervention française, les troupes africaines, commencnt enfin à arriver.

Mais elles se comptent encore sur les doigts de la main. Le premier contingent togolais comprend 40 hommes, indique France 24.

Selon RFI, un premier contingent de soldats tchadiens devrait les rejoindre.  

«Ils combattront dans le cadre d'un accord bilatéral entre Bamako et Ndjamena, et non dans le cadre de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali). Car le Tchad n'est pas membre de la Cédéao», explique RFI, qui précise que 2.000 soldats tchadiens au total doivent être envoyés.

«Côté troupes, trois bataillons seront déployés, dont une unité de la DGSSIE, la puissante garde présidentielle, ainsi qu'une toute nouvelle unité antiterroriste», avance encore RFI, qui précise que le Tchad pourrait aussi apporter un appui aérien, puisque le pays est l’un des rares dans la région à posséder «une escadrille complète de Sukhoi-25».

Reuters annonce également l’arrivée imminente de soldats nigérians. 

Aux soldats togolais et tchadiens s’ajouteront des troupes venues donc du Nigeria, Sénégal, Bénin, Niger, Guinée, et du Burkina Faso. Elles formeront la force armée ouest-africaine, forte de 3.000 hommes.

Celle-ci «devra prendre, à terme, le relais de l’armée française qui intervient au Mali depuis le 11 janvier», explique France 24.

Les troupes françaises sont, à ce jour, constituées de 1.400 soldats, selon les propos du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, rapportés par France 24.

Laurent Fabius a, quant à lui, prédit le ralliement de pays européens, qui pourraient selon lui envoyer des soldats au Mali très vite.

«(Il est) tout à fait possible que des pays européens décident non seulement d'apporter de la logistique, mais aussi de mettre à disposition des soldats», a-t-il avancé après avoir participé à une réunion à Bruxelles avec des homologues européens.

Lu et entendu sur RFI et France 24

 

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