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Les réseaux sociaux ouvrent la voie au développement à l'africaine

Un certain nombre de personnalités africaines se sont élevées ces dernières années contre le milieu humanitaire, qui propagent selon eux une vision erronée de la vie en Afrique.

Les Africains mettent aussi de plus en plus en doute la capacité de l’aide au développement à véritablement aider le continent.

Avec Dead Aid, livre plaidoyer contre l’aide internationalel’économiste zambienne diplômée d’Oxford Dambisa Moyo avait ainsi frappé l’opinion publique.

Face à cette montée des critiques, le quotidien britannique The Independent propose de s’intéresser à l’aide au développement venue d’Afrique.

«Le slogan "des solutions africaines pour des problèmes africains" a peut-être perdu de sa superbe avec, entre autres, la récente intervention militaire occidentale au Mali, mais il reste important au vu des projets mis en place par des Africains désirant avoir un impact au sein de leur communauté» résume The Independent.

Les projets de développement africains ont d'ailleurs été boostés par l’usage grandissant des réseaux sociaux en Afrique, avance le quotidien.

Ainsi, le 25 juin 2012, des douzaines d’habitants de quatre villages de Bududa, dans l’est de l’Ouganda, furent tués lors de glissements de terrain liés à de fortes pluies.

Une campagne de collecte de fonds fut alors lancée par des Ougandais utilisateurs de Twitter, à partir du hashtag #TweepsHelpBududa, qui récoltèrent plus de 4 millions de shillings ougandais (environ 1.120 euros).

Et The Independent de rappeler:

«Ce genre de projet n’est pas limité à l’Ouganda —les victimes des embouteillages à Nairobi lors de la grève des bus en novembre et décembre 2012 utilisèrent par exemple Twitter pour organiser des groupes de co-voiturage».

Lu sur The Independent

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