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Boateng, chef de la rébellion des footballeurs noirs contre le racisme (VIDEO)

Le match amical du 3 janvier qui opposait le Milan AC à l'équipe italienne du Pro patria a été le théâtre du départ précipité des footballeurs, en réaction aux insultes racistes qui ont fusé des gradins.

Trois joueurs noirs et métis du Milan AC étaient particulièrement visés: Sulley Ali Muntari, Kevin-Prince Boateng, Urby Emanuelson et M'Baye Niang, rapporte le site Melty.fr.

Des cris de singe, des chants racistes, une attaque qui n'a rien de nouveau (ni d'original) dans le milieu footbalistique.

C'est Kevin-Prince Boateng, métis de père ghanéen et de mère allemande, qui s'emporte le premier: alors qu’il attaque balle au pied, il s’arrête et tire le ballon avec rage vers les tribunes d’où viennent les insultes. Il décide de quitter le terrain immédiatement, avant la fin de la première demi heure de jeu.

«Une décision du joueur à saluer et qui va faire parler!», commente le site Actusports à propos de Boateng.

Le match a été interrompu par la suite, le capitaine de l'équipe milanaise Massimo Ambrosini a décidé par la suite de renvoyer tous les joueurs aux vestiaires, selon Melty.fr.

Cité par Actusports, L’entraîneur du Milan AC Massimiliano Allegri approuve totalement le geste du joueur et du reste de l’équipe: 

«Je suis déçu et attristé, mais je pense qu’il était logique de ne pas retourner sur le terrain par respect pour nos joueurs et tous les autres acteurs de couleur. Nous devons arrêter avec ces gestes barbares. L’Italie doit devenir plus civilisée et aussi un peu plus intelligente. Nous espérons avoir envoyé un signal fort qui aura des répercussions si de tels actes se reproduisent dans n’importe quelle ligue», rapporte Actusports.

Mais l’ancienne gloire du Milan AC Clarence Seedorf, ex-international néerlandais noir désapprouve l’attitude de Boateng qui «crée un dangereux précédent» rapporte The Independent de Londres.

«Je ne trouve pas cela positif car cela renforce encore plus ce comportement.»

Lu sur Melty.frActusportsThe Independent


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