mis à jour le 31/12/2012 à 12:27

Côte d'Ivoire - Les pro-Gbagbo ont enfin une occasion de se réjouir

2013 s’annonce meilleur pour les partisans de Laurent Gbagbo. Sept des huit camarades de parti de l’ancien président ivoirien hument à nouveau l’air de la liberté depuis plus d’une semaine. Le 29 décembre, la direction du Front populaire ivoirien (FPI) a organisé une cérémonie d’accueil des ex-détenus, rapporte RFI.

Ces partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo bénéficie d’une liberté provisoire. Au cours de la cérémonie d’accueil, ils ont tenu à remercier tous ceux qui leur ont permis de retrouver leur famille après un an et demi de détention, les responsables du parti de l’ex-président, de même que les autorités ivoiriennes.

Gilbert-Marie Aké N'Gbo, dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo et par ailleurs porte-parole des prisonniers libérés a déclaré au cours de son allocution avoir une pensée pour ses compagnons qui restent en prison et demande au pouvoir de les libérer.

Même si cette libération semble apaiser le climat politico-social, celle du chef milicien Mao Glofiéhi a choqué dans les rangs des pro-Ouattara. L’intéressé a réagi à la suite de la polémique.

«Pour le moment, la justice m’a mis en liberté provisoire. Je ne peux pas répondre par voix de presse. Quoi qu’il en soit, tôt ou tard nous devons nous entendre. Créer toutes les conditions pour travailler autour du président Alassane Ouattara. Ce que nous voulons lui demander, c’est de créer les conditions de la paix sociale en Côte d’Ivoire. Moi, en tant que chef traditionnel, mon souci majeur, c’est ça. Les accusations par-ci, par-là ne sont pas le souci majeur pour le moment.»

En marge de la cérémonie, le président intérimaire du FPI, Sylvain Miaka Oureto, a annoncé que son parti allait demander une nouvelle fois des négociations directes avec le pouvoir.

Vu sur Abidjan.net et Lu sur RFI

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